« Plus la crise aggravant, plus les peuples jugent leurs dirigeants illégitimes.
Les révolutions appelées printemps arabes, relève toute de la même logique. Elles prennent leur origine à la fois dans la crise économique et financière, et dans l’ébranlement des États-nations, suite à la mondialisation, et la globalisation du monde.
L’État quel qu’il soit contesté, ne peut plus garantir l’unité et la sécurité de la nation, il reste bien entendu la violence.
Tous les grands philosophes l’ont bien écrit, HOBBES, GIRARD, WEBER, SCHMITT, plus l’État s’affaiblit plus les décisions lui échappe en se dissolvant dans le vaste monde, et plus les conflits qui opposaient les territoires les uns aux autres s’enflamment à l’intérieur des frontières de chacun d’eux.
Puis la dégradation est telle que l’État en arrive en dernier recours, à exercer sa force contre le plus qu’il était censé protégé.
Pour ce qui concerne le printemps dit »arabe », reste à savoir qui de la reconstruction démocratique inspirée par les modèles occidentaux, où les intégristes de l’islam arriveront à chapeauter le pouvoir. »
Octobre 2011