« On ne peut plus continuer comme cela, car la question de la dette est devenue le nœud des principaux problèmes français. D’abord, cette dette est tellement élevée qu’elle réduit d’emblée le potentiel de croissance de la France. Aujourd’hui 15% du budget est consacré au paiement des seuls intérêts de la dette. C’est là un prélèvement considérable sur la richesse du pays. Ce qui réduit sa compétitivité, son attractivité et sa capacité à préparer l’avenir. Plus l’Etat croit se donner des marges de manœuvre en recouvrant au déficit, plus il réduit la capacité de croissance du pays à long terme. »