Le système scolaire français, et ceux qui réussissent !

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« Accrochez-vous à vos accoudoirs, voici un chiffre qui dit toute la vérité sur les mensonges de la France : à l’école polytechnique, un élève sur deux à un parent prof. Pour parvenir au sommet des sommets du système scolaire national, la crème de la crème de l’élite, pour intégrer les belles positions, assurait ensuite toute sa vie durant il faut être un enfant du système, avoir le décodeur que seuls les professeurs possèdent. Les X. ne sont pas les enfants des dirigeants du CAC 40, les riches ont compris depuis une décennie maintenant : ils envoient leurs enfants à la London school ou dans les universités américaines. Autrement dit, il fut un système qui exclut aussi leurs enfants. Ne réussissent statistiquement en France que les élèves accompagnés le soir par leurs parents, qui refont les cours, qui aide, qui connaissent les filières, qui trouve des appuis internes. L’éducation nationale française, celle de l’égalité républicaine, la sélection par le mérite, est devenu pire que la Chine : elle ne sert plus qu’à promouvoir les fils du parti, le parti scolaire. Un pourcentage qui fait de regarder autrement tous les discours sur l’égalité des chances dans ce pays. La captation du sommet par les membres du parti scolaire s’accompagne d’un abandon par les mêmes des enfants du peuple. Près de la moitié des élèves de fin de CM2 n’ont pas les capacités de lecture et calcul leur permettant d’accéder à l’autonomie. Parmi ces laissés-pour-compte, 15 % ont des difficultés lourdes de compréhension et d’expression Selon les tests de lecture de l’OCDE, la France est passée du 12e rang mondial en 2000 au 17e rang en 2006. En mathématiques, fierté nationale les critères de sélection absolue, ce qui est valorisé pour les X, est négligé pour les enfants normaux : la France enregistre la plus forte baisse de score de l’OCDE sur la période. La Cour des Comptes vient de dénoncer ce naufrage. Les résultats de l’enseignement français sont très en deçà de ceux des autres pays surtout en regard des moyens déployés. Moyens qui n’ont cessé d’être accrues. La dépense par élève est nettement supérieure en France par rapport au Japon ou à la Finlande par exemple, avec des résultats bien inférieurs. Didier Migaud précise « il ne s’agit pas d’un problème de moyens », ce socialiste pulvérise donc tous les plaidoyers syndicaux. Cet échec français X était, hier bien caché. Aujourd’hui, il est devenu le premier handicap économique du pays. Voici des nouvelles alarmantes, peu connues, que nous partageons bien entendu sur ce bloc, et il faut faire savoir au plus grand nombre. »