« Les idéologies régnantes, les idées à la mode, ont un effet destructeur, car elles se périment rapidement non sans secréter des effets pervers dont les conséquences à moyen et à long terme sont importantes.
Il s’agit de l’idéologie véhiculée par la commission européenne en faveur de la déréglementation des services publics, au prétexte que seule l’ouverture à la concurrence permettrait d’en accroître l’efficacité, donc d’en diminuer les coûts tout en améliorant la qualité du service. Entre le « tout marché » est un libéralisme débridé, et le « tout état » et la sauvegarde à tout prix des monopoles publics, il faut raison garder.
Il faut regarder pragmatiquement, au-delà des effets de mode dont la sphère publique n’est hélas pas exempte , ce que les services publics représentent, et arrêtons au nom d’idéologie trop simple, de casser des systèmes qui, en dépit de leurs défauts, répondent à de véritables besoins individuels et collectifs. »