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Les déficits, la république, quelles conséquences ?

« Jacques Rueff souligna juste titre « qu’il n’y a pas de déficit sans pleurs », loin de favoriser la croissance, la dette publique enferme la France la croissance molle et le chômage de masse. Sur le plan financier, il est irresponsable de soutenir qu’il n’y a pas de limite à l’endettement public au lendemain de l’éclatement de la bulle sur du crédit privé. Et ceux au moment où la principale menace qui pèse sur la reprise née de la nouvelle bulle autour des emprunts lancés par les états, qui crée un risque de crash obligataire. Sur le plan économique, les déficits d’aujourd’hui sont les impôts les chômeurs de demain. Le remboursement de la dette bloque durablement la croissance potentielle de l’économie française à 1 % au-dessous du seuil à partir duquel elles créent des emplois, ce qui installera le chômage au-dessus de 10 % de la population active. Sur le plan civique, la dette réduit les citoyens à la condition de clients se disputant les subsides de l’État- providence, tout en créant les conditions d’une guerre entre les générations, à l’image de l’Islande, confronté à l’exil de sa jeunesse à la suite de sa banqueroute. Sur le plan européen, enfin le dérapage financier de la France et gros d’une divergence et d’un déclassement face à l’Allemagne, qui a inscrit dans la constitution le principe du retour à l’équilibre de ses comptes publics. »

Ainsi s’exprime Nicolas baverez, dans le point du 8 octobre 2009.

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