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Friedman, Keynes…qui a raison dans la crise 2008-2009? Les dogmes de la réalité.

Depuis la stagflation des années 70, on disait Friedman vainqueur de Keynes. Or voilà que ce jugement semble remis en doute. Autrement dit qu’il faudrait pour sortir de la crise adopter les politiques préconisées par Keynes et rejeté celle de Milton Friedman.. La Grande dépression d’alors avait été provoqué par une consommation insuffisante. La solution qu’il préconisait, la stimulation de la consommation avec l’argent de l’État, découler de ce diagnostic. Elle impliquait la création de déficit budgétaire considérable dont Friedman a contesté l’efficacité (alors que pour Keynes, c’était les politiques monétaires qui étaient inefficaces) .. Malheureusement pour son héritage intellectuel, l’explication que Keynes donne de la crise des années 30 ne correspond pas à la situation de l’époque, comme de nombreuses recherches l’ont montré :. Elle ne correspond pas non plus à celle que nous vivons aujourd’hui. Comment pourrait-on évoquer la sous-consommation dans l’Amérique des années 2000, où le taux d’épargne était tombé à pratiquement zéro et les budgets fédéraux s’inscrivait nettement dans le rouge ? Les causes de la crise actuelle, nous le savons sont ailleurs : l’émission massive de créances hypothécaires de mauvaise qualité et leur incorporation dans des produits structurés, jointe à une politique monétaire trop longtemps expansionniste. L’administration américaine n’a plus qu’à se demander comment financer le système de santé universelle, la réduction des émissions de carbone, la réfection du système routier américain, le renflouement des firmes automobiles et les autres promesses du candidat Obama. Le déficit budgétaire et promouvoir. … La stimulation budgétaire n’y aura contribué que marginalement et tardivement, tout en ayant fait exploser la dette que supporteront les contribuables américains. La conclusion de ces brefs rappels s’impose : les idées de Friedman sont plus que jamais d’actualité. Celle de Keynes, que rien valide n’ont été tiré de l’oubli que pour justifier des politiques colossalement dépensières. Leur acceptation par l’opinion publique représente le triomphe de l’illusionnisme politique.

Par florin Aftalion. (Professeur émérite à l’ESSEC).

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