« Selon l’Inpes, environ 15 % des hommes et 3 % des femmes peuvent être considérés comme des consommateurs d’alcool à risque chronique. Pour les hommes, ce risque augmente logiquement avec l’âge, passant de 15 % chez les 18-24 ans à 20 % chez les 55-64 ans et 22,3 % chez les 65-74 ans. Chez les femmes, l’alcoolisation excessive chronique est stable selon l’âge. Enfin, bien qu’en recul constant, la consommation moyenne d’alcool par habitant en France reste l’une des plus élevées d’Europe(…) »
« Après l’alcool, la cigarette. Un Français sur quatre âgé de 18 à 74 ans est un fumeur régulier. Là aussi, les hommes se distinguent avec une prévalence du tabagisme plus élevée : 30,5 % contre 23 % pour les femmes. A l’inverse de la consommation d’alcool, celle de tabac est moindre chez les personnes âgées : plus d’un jeune de 18 à 24 ans sur trois est un fumeur quotidien, contre moins d’une personne sur dix âgée de 65 à 74 ans. La consommation de tabac diminue elle aussi régulièrement depuis le début des années 1990. Cette baisse s’est accentuée depuis 2002, suite à des fortes hausses de prix. L’objectif de santé publique est de descendre à 25 % de fumeurs quotidiens pour les hommes et 20 % chez les femmes. L’interdiction de fumer dans les bars, restaurants et discothèques devrait faciliter les choses. Si l’alcool et la cigarette font de moins en moins d’adeptes d’année en année, on ne pas en dire autant de la nourriture ! L’obésité est en progression constante. Les fumeurs et les buveurs repentis se sont-ils rattrapés sur leur réfrigérateur ? Le taux de prévalence est passé de 6 % en 1992 à 10 % en 2003. Tous les groupes sociaux ne sont pas également touchés, et les écarts s’accroissent. En 2003, 16 % des agriculteurs et 13 % des ouvriers sont obèses, contre 6 % des cadres. Parallèlement, de plus en plus de personnes déclarent suivre un régime amaigrissant, mais ce ne sont pas les plus touchés par l’obésité ! 7 % des employés et 6 % des cadres tentent de maigrir, contre 3 % des agriculteurs et des ouvriers.
Les causes des décès : Le risque de mort violente chez les jeunes Enfin, les causes de décès les plus fréquentes sont les tumeurs (29,5 %) et les maladies de l’appareil circulatoire (28,4 %). La mort par cancer du poumon ou par infarctus est plus fréquente chez les hommes alors que les décès par maladie cérébro-vasculaire ou, évidemment, par cancer du sein sont sur-représentées chez les femmes. Les morts violentes concentrent en moyenne 7,2 % des décès, mais 64 % pour les 15-24 ans. Pour cette tranche d’âge, de sont les accidents de la route et les suicides qui sont les premières causes de mortalité. »
Source : France portrait social 2008, Insee