Pour Jacques Julliard, notre époque se caractérise par le surgissement, dans le débat public, de ‘l’homme ordinaire’, dont les opinions sont relayées par Internet et la blogosphère. Notre démocratie n’a plus rien à voir avec la démocratie telle que nous la concevions depuis Montesquieu, Condorcet ou Tocqueville. Nous sommes entrés dans la démocratie d’opinion. J. Julliard parle de « crétinisme démocratique ».
Le courage politique réside alors dans le refus de se soumettre aux injonctions de cette « démocratie d’opinion ».
Jacques Julliard, La Reine du monde – essai sur la démocratie d’opinion, Ed. Flammarion, décembre 2007
peut-être le mieux serait-il de répondre. "pas de commentaires"
et aussi : depuis quand peut-on penser que les gens votent pour
une politique dont ils ne veulent pas ?