En 2001, le monde subissait le contrecoup de l’explosion de la bulle Internet. Les investissements des entreprises chutèrent, de même que la Bourse. Comme à chaque panne d’activité, la banque centrale vola au secours de la croissance en réduisant le prix de l’argent. La baisse de ces taux survint à point nommé pour doper un marché alors en plein décollage : le marché immobilier. On connaît la suite.
Ce que les épargnants perdirent à la Bourse, ils le regagnèrent rapidement sur le prix de leurs maisons.
En dix ans (1997-2006), le prix réel des maisons doubla sur l’ensemble des Etats-Unis. Si les entreprises cessèrent un moment d’investir, les Américains, eux, n’arrêtèrent jamais de consommer. Et le monde entier profita de l’inoxydable demande américaine.
Si la crise est partie du secteur immobilier, qui ne pèse que 5% du produit intérieur brut des Etats-Unis, elle est en train de gagner l’ensemble des crédits de consommation, au premier rang desquels les produits automobiles, soit potentiellement 72% de la croissance, qui est en jeu.
Celui qui prophétisait dès l’été 2006 du sang et des larmes à cause du retournement du marché immobilier a délivré ses sombres prophéties à quelques milliers de financiers d’entreprises français : poursuite de la chute du prix des logements, risque d’une crise financière systémique après les abus dans l’octroi des crédits aux particuliers, et possible nouvelle chute du dollar et des marchés financiers.
Le cauchemar de la Fed, c’est de voir les pertes immobilières se doubler de pertes boursières, ce qui serait fatal à la consommation. Il n’y a pas de solution toute faite face à un ralentissement de la croissance. Il n’y a pas de réponse standard à une crise de confiance des marchés. Mais il est fort probable que la politique qui fonctionna il y a sept ans ne sera pas capable de sauver l’économie américaine cette année. Précisément parce que les excès de 2001 ont conduit à la déconfiture de 2008. Le monde est suspendu au talent de l’Amérique pour se sortir du piège qu’elle s’est tendue à elle-même.
In Le Figaro, 23 janvier 2008, by Muriel Motte
par ces temps de crise les Français épargnent au " maximum"
les Banques ont fait le forcing sur les placements à risque
" spéculation boursière " on c’est rabattues sur la " pièrre" croyant que c’était sans risques, mais voilà les préts à taux variables, l’allogement du temps de rembourssement, la chute du pouvoir d’achat font que la pièrre " s’éffondre " et les épargnants se rabattent sur les placements " sur" livrets A et autres, et heureusement que notre sytème de retraites n’est pas que par capitalisation sinon on auraient tout perdu ?
gouverner c’est prévoir et il ne fallait pas être énarque pour anticiper sachant que la BUlLe financière n’avait aucun foncement de productivité…La crise était prévisible mais l’électoralisme prédomine et je ne vois aucun maitre du monde ni politique .mettre la main à la poche pour compenser leurs erreurs…au contraire le train de vie de l’élysée, les commissions inutiles, les planques hautement rémunérées et avantages divers les protègent.c’est pire que sous la royauté!!!Ils jouent aux pompiers quand la crise est là et on devrait les féliciter????!!!!!QUELLE INCOMPETENCE !!aucune petite entreprise dirigée comme la FRANCE l’est ne résisterait plus de 3 ANS!!!!quant aux autres????omment peut on payer autant des PDG irresponsables qui en plus sont remerciés avec BONUS§§un petit chef d’entreprise serait poursuivi et ruiné!!
Je suis d’accord avec une partie de votre analyse. Et je pense que c’est aussi parce que nous n’avons pas eu de récession depuis 15 ans que nous sommes maintenant dans une situation difficile.
Cet article développe plus ce dernier point.
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