Jean Bothorel a publié au printemps « les nouveaux imposteurs » qui décrit d’une plume acérée les contours de l’intelligentsia du poncif représentée par Philippe Sollers, Bernard-Henri Lévy et Michel Onfray ces dit-il « étranges pontifes qui plastronnent dans les médias et dont nous ne savons plus s’il faut les identifier au monde du show-biz ou à celui de la Star Academy (…) ».
Trop dur Jean Bothorel ? Courez lire son argumentation et découvrez les dessous et les vides de ces nouveaux pseudos-philosophes du penser correct qui disent ce qui est bien et ce qui est mal.
JeanBothorel, Les Nouveaux Imposteurs, chez Fayard, Avril 2008
J’ai demandé à Michel Onfray ce qu’il pensait de tout le bien que lui voulait Bothorel. Il m’a répondu : "je laisse pisser, je n’ai pas levé le petit doigt, qu’ils crèvent! ça les met en rage que je ne réagisse pas…" Pour lui, Bothorel est "un sous-homme", et d’ajouter : "il n’est rien ce type : en 1793, j’aurais eu la tête tranchée 20 fois…". Quand même : c’est dommage qu’Onfray ne réponde pas, en nous laissant sur notre faim. Georges-.
Merci Georges de ce retour sur ce que pense Michel Onfray de Jean Bothorel, la phrase est édifiante. Nous ne pouvons cependant apporter aucune validation car nous n’étions pas présent lors de votre conversation avec lui. Cependant effectivement cela ressemble au perseonnage : quel gentleman, quel amoureux du genre humain. Tous ceux qui ne pensent comme lui sont des sous-hommes. Quant à nous, nous ne sommes pas pressés d’entendre la réponse d’un philosphe qui considère que Kant est le père du nazisme… Ne nous y trompons pas : en 1793 c’est lui qui aurait tranché les têtes !