Après la fracture sociale, la fracture générationnelle ? Le Centre d’analyse stratégique (CAS) a livré « le portrait-robot du Français en Europe ». Qu’en ressort-il ? Que le Français, moins pauvre, plus protégé, plus fécond et d’une façon générale mieux loti que la moyenne de ses voisins, se montre en revanche nettement plus anxieux face à l’avenir, craignant de perdre son travail, de se retrouver à la rue ou de voir ses enfants vivre une vie beaucoup plus difficile. Les sentiments des Français à l’égard de la mondialisation, des mécanismes de l’économie moderne et de l’avenir de leur modèle social sont éloquents. Ils sont tout d’abord 72% à estimer que la première est une menace pour l’emploi et les entreprises, ce qui les place en dernière position à l’échelle européenne. Ils se montrent enfin extrêmement inquiets sur l’avenir de leurs retraites, 64% d’entre eux déclarant ne pas avoir confiance. C’est l’un des pays les plus inquiets pour les générations futures. La défiance des Français est forte, également, à l’égard des institutions.
Ce pessimisme né du sentiment de devoir passer d’un monde à un autre est en outre largement alimenté par le « discours ambiant à la tonalité catastrophiste et compassionnelle qui ne reflète pas la réalité », estime Julien Damon, responsable du département des questions sociales au CAS.
Enfin, en termes de niveau de vie et de bien-être, les indicateurs du CAS placent la France dans la moyenne européenne, soit à une place qui ne correspond pas à leur pessimisme.
CAS (Centre d’Analyse Stratégique), septembre 2007,
La France a besoin d’être réformée dans sa totalité et de toute urgence ;tous les français conscients s’accordent à le dire et à le reconnaître. IL faut que les privilèges, les gaspillages, le désordre cessent en France.L’équipe en place a reçu comme héritage 25 ans de laxisme budgétaire et tout ceux qui critiquent maintenant s’étaient mis en tête que Sarkozy d’un coup de baguette magique allait d’un jour à l’autre changer leur vie ! et d’ailleurs qu’ont-ils fait pour améliorer leur condition
jusque là ? je suis prête à aider le vrai pauvre qui en général ne se plaint pas, mais pas le paresseux qui attend tout de l’état.