Croissance, fécondité, migration, vieillissement, dénatalité, évolution des moeurs…
Le spectre de l’explosion démographique est maintenant nul, l’histoire récente a montré qu’il n’en était plus question du fait de la baisse de la fécondité dans le monde et suivi de celle de la mortalité.
L’espérance de vie qui augmente, la stabilisation de la fécondité aux alentours de 2 enfants, ont démenti par les faits cette explosion démographique prévue par les experts du XXème siècle.
Les frontières du possible reculent, on le voit dans la mortalité extraordinairement basse des maladies actuelles cardio-vasculaires (par contre l’augmentation importante au niveau mondial de la mortalité du sida), et les convergences générales sont illusoires du fait des contextes économiques différents, des contextes socio différents et des politiques culturelles différentes.
De plus toute innovation sanitaire entraine d’abord une divergence en faveur de ceux qui sont les plus près à en tirer profit. Le plus spectaculaire c’est la fécondité qui a baissé plus rapidement que prévu. Bien que cette chute rapide n’ait pas que des avantages.
Les théories de la démographie sont donc mortes, il n’y a plus de visions claires car il n’y a plus de théories. Par contre nous ne sommes pas à la fin de la transition démographique.
La question de la fécondité et du recul de la population doit être posée.
Si la fécondité est égale à 2, il y a toujours des phénomènes compensatoires : le 1er est l’espérance de vie qui augmente et qui préserve l’équilibre, le 2ème c’est l’immigration nette positive qui peut compenser une balance naturelle négative et un vieillissement démographique.
Il existe toujours la menace de réduction de population car les réserves de l’allongement de la vie et de l’immigration ne sont pas inépuisables.
La décroissance rapide pose en fait au moins autant de problèmes que la croissance rapide. Imaginez au cours du XXème siècle, ce sont des problèmes économiques, socio-politiques. Par contre peut-on éviter la décroissance, la réflexion doit avoir lieu mais la réponse n’est pas simple.
Quatre questions anciennes, d’ordre démo-économiques : Premièrement en ce qui concerne la croissance rapide, elle est loin d’être résolu dans certains pays. Deuxièmement le problème des migrations : il est vu uniquement sous le mode économique (car le monde se réfère de plus en plus aux théories économiques classiques sur les échanges de biens et de services…). Il n’est donc jamais évoqué actuellement la circulation des personnes. Troisièmement le rôle de la dynamique de la population dans l’équilibre écologique global de la planète. Quatrièmement enfin jusqu’ou peut aller le vieillissement démographique (…) quelles conséquences ? Réadaptation de la société : par rapport aux retraites, par rapport à la prévoyance, qui seront des sujets à repenser et qui révolutionneront nos modes de vies.
