Le calendrier conventionnel actuel, difficile et incertain, doit être poursuivi et avec lui la dynamique conventionnelle qui protège les cabinets libéraux.
Au delà de la revalorisation unitaire de l’acte, on voit que de nombreuses attaques sont portées à l’exercice libéral de la médecine générale : transferts de tâches non négociés tels la consultation du pharmacien, déremboursement des médicaments de premier recours, promotion de l’automédication, franchise qui touchera plutôt les soins de proximité. Il va falloir continuer à valoriser le rôle du médecin généraliste tant au niveau de l’acte par lui même que du maintien de son activité globale.
A force de crier au loup sur l’hyperactivité du médecin généraliste, certains commencent à penser à libérer les libéraux. Attention de ne pas trop dénaturer le côté libéral de l’exercice. Celui-ci repose sur la liberté de charge de travail et non sur sa réduction permanente et systématique, synonyme de diminution de revenus.
Si cela avait été un blog humoristique, j’aurai souri de bon coeur. Ce n’est pas le cas.
Entendre des adultes geindre, c’est pathétique. Un peu de dignité, que diable !!!
A faire quelques années d’étude, les exigences personnelles a la sortie de l’école sont à la hauteur des fantasmes et promesses auquels on a du croire pour se violenter durant la majeure partie de sa jeunesse pour y arriver.
Personne ne vous doit rien. Les choses sont ainsi. Et la réalité, à l’avenir s’éloignera probablement de plus en plus de vos reveries initiales. A vous de choisir, soit l’ulcère, soit vous remettre en question. Bon courage.
Cher Tonio merci de nous donner votre point de vue. Il est instrcutif. Il rejoint celui de bon nombre de personnes qui trouvent honteux de revaloriser un acte médical – donc essentiel – sous prétexte que les médecins font partie des gens « aisés ». Là où vous voyez des « adultes geindre » sur leur condition financière nous voyons une iniquité de reconnaissance et une médecine de proximité en danger. Quel dommage ! sans avoir la prétention d’être un site humoristique nous aurions été heureux au moins de vous faire sourire un peu. Déridez-vous personne ne parle d’ulcère mais d’une part l’équité n’est pas réservée à certaines catégories socio-professionnelles et d’autre part la majorité de nos professionnels de santé doivent régulièrement se remettre en question -dignement- puisqu’ils ont notre santé entre leur main. A bientôt de vous lire sur ce sujet ou sur d’autres !