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SARKOZY – DE GAULLE – RUEFF

Il faut une rupture à BERCY… pourquoi pas via la TVA sociale ?

De Gaulle en 1958 pour rendre à la France sa place, sachant que les coups de menton ne suffiraient pas et qu’il fallait une économie forte pour être entendu, proposa une rupture dans la gestion du pays. Jacques Rueff, un libéral pur jus, crée le plan de 58 qui ouvrit des années de croissance et de prospérité. Un plan audacieux, comme il nous en faut un autre aujourd’hui, sans crainte des réactions populaires, ou être condamnés à s’enfoncer :

La TVA sociale, notamment. Bien sûr, tout le monde est contre car chacun ne voit midi qu’à sa porte. Or la France, aujourd’hui, est attaquée de toutes parts. Les Français sont convaincus que la consommation est le principal moteur de la croissance sans se rendre compte qu’ils consomment essentiellement des produits étrangers. Pendant ce temps, le commerce extérieur se dégrade et s’il n’y avait pour nous protéger la chape bienfaitrice de l’euro, nous aurions dévalué à de multiples reprises, laissant ainsi sur le carreau une grande partie de notre pouvoir d’achat.

Comment luter contre les pays qui nous inondent ? Il n’y a d’autres solutions que de devenir plus compétitifs. Par la recherche, mais aussi en revalorisant le travail et en cessant de faire porter tout le poids de notre bien-être sur les seuls salariés français. Certains diront, reprenant de vieux slogans, qu’il n’y a qu’à faire payer le capital. Moyennant quoi les investissements se font ailleurs, les riches s’installent de plus en plus à l’étranger et les entreprises sont contraintes de délocaliser. Ce ne sont pas les 35 heures qui créent de l’emploi, mais la compétitivité. Il faut que Nicolas Sarkozy trouve son Armand Rueff.

CF. les documents du Comité Armand Rueff

Une réponse de “SARKOZY – DE GAULLE – RUEFF

  1. Gainsbarre

    Je suis d’accord avec vous lorsque vous dîtes que la recherche est un des moteurs qui relancerait la croissance, mais pour la TVA sociale, là en revanche je fais grise mine, car la TVA social n’a de social que son nom, et c’est une fois de plus les ménages les plus modestes qui en pâtiront! c’est comme la taxe des préretraites à 7,5% et ceux des stocks options à 2,5%! il y a un décalage faramineux entre ces deux classes sociales! Pourquoi par exemple exonérer les entreprises de charges si elles ne s’accordent pas à employer plus ou bien augmenter les salaires? dans ce cas là, on pourrait adapter des charges patronales au proratas du nombre de salariés, c’est à dire créer des tranches de nombres de salariés sans taxer individuellement pour chaque salarié! Mais par pitié! qu’on cesse de taxer toujours les mêmes, c’est à dire ceux qui ont du mal à boucler leur fin de mois!

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