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Lever les malentendus… tout de suite

La gauche serait-elle dorlotée par l’équipe de Nicolas SARKOZY ?

1) Suppression du futur traité européen, de la référence à la « concurrence libre et non faussée », le rôle « essentiel » des services publics y sera rappelé.

Y demeure également au prétexte de respecter « la richesse de la diversité culturelle, religieuse et linguistique » de l’Union, ce même attrait bien pensant pour le multiculturalisme et ses communautés, qui met en danger l’unité et la stabilité des Etats-nations. Signe de faiblesse de la droite ?

2) réforme des universités « tronquée ». L’autonomie n’aurait pas dû être bradée, ni la sélection… non sélection à l’entrée du master, abrogation des décrets Robien sur les décharges horaires, autorisation de la désastreuse méthode globale de lecture. Recherche de consensus ? Le malentendu doit être levé.

3) Le Garde des Sceaux rejoindrait-elle la gauche quand elle choisit de victimiser les minorités : « je souhaite créer dans tous les parquets un pôle anti discrimination ».

4) Le port du voile est autorisé dans les préfectures lors des naturalisations (juin 2006). En Mai 2007, le voile est autorisé aux parents d’élèves participant bénévolement au service public de l’éducation nationale !!

5) La lettre de mission de N.SARKOSY à Xavier DARCOS (10/07/07), fait référence aux « nobles objectifs du collège unique » !! Où est la refondation si nécessaire de l’école, malade notamment du collège unique, qui nivèle par le bas et bloque l’ascenseur social ?

6) Le maintien de l’ISF, en l’état (malgré ce peu audacieux relèvement de 20 à 30 % pour la résidence principale), qui fait fuir les fortunes… et qui plaît tant à la gauche.

7) Le taux de l’immigration économique a été fixé par le chef de l’Etat à 50 % au lieu de 7 actuellement : il ne faudrait pas que cela autorise davantage de flux extra européen dûment choisi (avec le risque de fuite des cerveaux des pays les plus pauvres), tout en ne parvenant pas à réduire l’immigration

3 réponses à “Lever les malentendus… tout de suite

  1. Pingouin094

    Le double langage de ce blog est parfois amusant : N’est ce pas Nicolas Sarkozy qui dans un récent victime a déclarer vouloir donner la priorité aux victimes et reprochés à la gauche d’être plus souvent du côté des délinquants que des victimes.
    Mais lorsqu’il s’agit de lutter contre les discriminations, c’est une politique de "victimisation" de gauche.

    Est-ce à dire que la victimisation lorsque les victimes sont blanches et blondes est une valeur de droite, et la victimisation quand les victimes sont d’origines étrangères est une valeur de gauche ?

    Le racisme est une valeur de l’extrême droite. Déborderait-t-il sur la droite "décomplexée" ?

  2. Dr Chabal

    Merci à vous Pingouin de votre commentaire. Il a le mérite de montrer l’outrance d’une certaine lecture de la lutte contre la politique de victimisation des minorités. Avant tout il nous semble que vous mélangez deux choses différentes : une politique en faveur des victimes n’est pas de la victimisation. D’autre part, c’est vous qui parlez de couleur de peau et de cheveux… Le racisme est inscrit dans vos propres fantasmes. Alors vous collez aux propos de ce blog vos peurs viscérales. Nous pouvons parler d’intégration, de minorités, de discrimination -car ce sont des sujets éminemment politiques- sans pour autant haïr « l’autre ». Et même, une confidence : on doit en parler quand on aime « l’autre ». Le fait est que l’on observe aujourd’hui des symptômes inquiétants de repli identitaire. Et le repli est contraire à la fraternité et à l’universalité républicaines. Soutenir l’autre dans son intégration en respectant son origine et le pousser vers le commun, oui. Mais dans ce billet, nous soulevons la question du danger d’une victimisation à outrance de minorités (« visibles » – que ce mot est laid – ou pas) qui maintient le peuple français depuis 20 ans dans un climat de suspicion de racisme. Cette atmposphère n’aide personne : ni les hommes et les femmes qui doivent s’intégrer, ni les hommes et les femmes qui doivent intégrer. Cela introduit la méfiance dans les relations humaines ; l’incompréhension et les malentendus montent de part et d’autre. Il nous semble, monsieur, que la discrimination autant que la victimisation des minorités sont peut être les plus sûrs moyens de s’éloigner de la vraie justice et du vrai respect. C’est là notre questionnement, c’est là le débat. Pour le bien de tous les Français, oui TOUS… A très bientôt sur notre blog donc cher Pingouin pour que continue la libération de la parole et des idées.

  3. TOTO

    Education :
    Après avoir dénoncé pendant la campagne électorale le collège unique et ses méfaits (nivellement par le bas, massification de l’enseignement, enseignement de langues étrangères aux 20% d’illettrés entrant en 6ème, bref: un sacré gâchis) voilà que l’équipe gouvernementale se propose de mettre en oeuvre une réforme du lycée qui ressemble fort à celle tant décriée du collège: différentiation par les options et non plus par les filières… application concrète du slogan « tous ensemble…tous ensemble » cher à l’extrême gauche et avec pour résultat la mise à sac de la seule filière d’excellence encore présente dans notre enseignement (la filière S).

    Déficit :
    Alors que le déficit s’accroît de manière considérable le gouvernement, comme ses prédécesseurs et contrairement à ce qu’il annonce, ne prévoit que des « mesurettes » alors qu’un véritable électrochoc s’impose. Pire, le train de mesures appelé « bouclier fiscal » va contribuer à l’accroître tandis que, coté recette et à l’instar de Ségolène Royal, l’équipe Sarko parie sur la croissance (celle-ci étant annoncée plus faible que prévu : ça promet !) et, grosse différence avec les socialos, sur la diminution du nombre de fonctionnaires (de l’ordre de 40 000 en moins en 2008)… Cependant, sur les 5 000 000 d’agents publics cela ne représente même pas 1% (mesurette). Ainsi, malgré les discours volontaristes et les coups de menton, la politique conduite est toujours la même : des corrections de quelques % par ci et qq % par là… On est loin de la rupture ! Même de la rupture tranquille !

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