L’âme ou le corps ? Longtemps on nous a sommés de choisir, de prendre le parti de l’un contre l’autre. De fait, notre culture occidentale nous a entraînés à raisonner comme si un corps pesant pouvait exister en ignorant son âme immatérielle qui flottait dans l’éther. Ou l’inverse. Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik nous dit : pourquoi choisir ?
Le cerveau et la conscience entretiennent des rapports d’une telle complexité que l’on serait bien en mal de les opposer. Selon lui, la conscience n’est pas une idée abstraite, mais un principe incarné, décelable d’ailleurs par un enregistrement bioélectrique. La chimie du cerveau peut ainsi influer sur nos états d’âme. Par exemple, la sérotonine, neuromédiateur, est une substance qui lutte contre les émotions dépressive (elle entre dans le mode d’action des antidépresseurs). Mais à l’inverse, des expériences émotionnelles modifient l’efficacité des synapses, les améliorent ou les altèrent, selon la manière dont le milieu les entraîne.
On arrive aujourd’hui à observer que sans la présence de l’autre, sans l’effet bénéfique des rencontres, nous ne pouvons pas devenir nous-mêmes comme le révèle le scanner des atrophies cérébrales des enfants privés d’affection.
Bref, pour devenir intelligents nous devons être aimés ! Nous le savions sans doute par expérience mais aujourd’hui les études scientifiques le confirment : les exercices physiques, les plaisirs intellectuels et les relations affectives ont un effet protecteur sur nos neurones.
Evidemment, au-delà de ces vérités du sens commun, ce livre truffé d’exemples nous réserve bien des surprises et nous désigne bien des chausse-trapes, car rien n’est jamais aussi simple qu’on le croit.
Une fois encore, Boris Cyrulnik, nous livre sa conviction : la capacité de l’homme à échapper à la fatalité génétique comme aux déterminismes sociologiques.
Boris Cyrulnik, auteur également de « un merveilleux malheur », « les Vilains petits Canards » ou « parler d’amour au bord du gouffre »
Bonsoir,
C’est un plaisir de retrouver "Blog-Politique-net"…après un printemps assez chargé (nous avons accompagné l’élection de notre Président et ensuite notre Député J.C. Flory), nous avons apprécié le calme des vacances… si l’on peut dire, car le Sud de l’Ardèche a connu une ruée de touristes très importantes, mais c’est bien pour notre département.
C’est avec plaisir que je découvrirai les news.
Bien cordialement,
Janine Mathian (Vogûé)
Pourquoi même ce poser la question ? Aucun corps n’a vécu sans conscience ; aucune conscience (ou âme si vous voulez ne s’est manifesté sans corps. Aucun sujet sans objet ; aucun objet sans sujet. Tout ce qu’on peut dire donc, c’est qu’il y a une réalité dans laquelle dieu sait qui a inventé la dualité du sujet à l’objet.
Voyez "Nouvelles du président et de dieu" ausecoursonnagededans.blo…