C’est le contraire de la consigne de vote. Ici, il est question des principes que nous aurons à l’esprit dans l’isoloir comme des citoyens libres et éclairés. Par notre existence, nos opinions et nos actions, nous œuvrons tous à la vie de la société civile, et c’est l’honneur de tout citoyen de servir le bien commun, clé de voûte de la vie politique. Le vote exprime cet engagement responsable dans un moment qui nous concerne tous à un instant unique et décisif.
Parce que la réalité est complexe, nous devons harmoniser notre conscience et notre pragmatisme. Parce que la politique est avant tout le CHAMP DU POSSIBLE, l’élection n’est pas le lieu de la définition du bien et du mal, mais le moment du choix d’agir avec les cartes que nous avons en main.
Notre société a perdu le sens de la primauté objective de l’homme sur les contingences politiques. Elle formule des lois qui s’affranchissent de la morale naturelle, pour les soumettre à des orientations transitoires gouvernées par l’utilité immédiate ou par l’émotion. Nous devons élire des personnes qui infléchissent cette manière d’agir. Notre devoir est quadruple : 1.devoir d’exigence : l’action politique c’est le service de la fraternité nationale 2.devoir de conscience : l’agir politique est d’ordre moral et la morale ne se compartimente pas. 3.devoir de cohérence : l’action du citoyen est celui d’un homme dans son intégralité 4.devoir de prudence : la politique est le champ du meilleur possible
La priorité majeure de l’engagement personnel et collectif des Français consiste à remettre la politique dans sa perspective morale, sans compromis sur les finalités et les principes autour du respect des droits fondamentaux de la personne humaine et de sa dignité, dans une juste hiérarchie des priorités : 1. construire une culture de vie, facteur d’unité morale fondamentale, clé de la transformation durable de la société 2. éclairer les consciences en s’expliquant sans relâche sur notre opposition à toute mise en cause de la vie humaine
Alors, pour qui voter ? Pour le candidat qui fournira les moyens politiques utiles à la mise en œuvre des priorités stratégiques et les appuis clairs à l’expression de notre conscience par son exemplarité, c’est-à-dire sa cohérence et sa compétence.
1 axe = La lutte contre le relativisme des valeurs humaines fondamentales
3 priorités non négociables = 1. la protection inconditionnelle de la vie humaine 2. la reconnaissance de la famille 3. le droit des parents à la liberté d’éducation des enfants
6 orientations fondamentales =
1. lutter contre la pauvreté en responsabilisant les acteurs sociaux
2. promouvoir une laïcité respectueuse de la liberté religieuse
3. faire aimer la France, communauté de culture
4. restaurer l’autorité de l’Etat au service du bien commun
5. relancer l’Europe sur les fondements de son identité
6. servir la paix par la justice, vocation de la France dans le monde
Bon vote à tous…
Jacques Chabal
Le discourt est très bien formulé mais cela ne me dit pas ce que vous panssé réelement des trois principaux candidats ?
P.S. j’ai laissé mon adresse pour avoir une reponce SVP merci d’avance.
Bonjour. Merci de votre commentaire et de votre demande. Notre guide veut transmettre la grille de valeurs qui va conditionner notre choix . Nous entendons les slogans « citoyens, votez utile », « votez contre celui-ci qui fait le jeu de celui-là ». Voter c’est d’abord CHOISIR EN CONSCIENCE. L’élection n’est pas le lieu de l’angélisme et de la diabolisation. Le peuple français est un grand peuple démocratique, il sait choisir son destin, son avenir. Dire ce que nous pensons sur l’ensemble des candidats reviendrait à donner une consigne de vote, et ce n’est pas notre objectif. Alors bon week end et bon vote !!! Et nous espérons vous lire à nouveau bientôt !
"Choisir en conscience" demande une mémoire des actions passées. En social, prenons 5 millions d’électeurs oubliés : les handicapés. Qui a fait quoi ?
– 1ère loi d’orientation, 30 juin 1975 – Président : V.Giscard d’Estaing), Ministre de la Santé : Simone Veil.
– 10.07.87 : loi en faveur des travailleurs handicapés – Président F. Mitterrand, Premier Ministre Jacques Chirac.
– 1988/1993 : coup d’accélérateur propulsant la France au 1er plan, grâce à Michel Gillibert, apolitique aux idées de droite qui croyait pouvoir faire travailler toutes les bonnes volontés de droite et de gauche ensemble et en est mort, était soutenu par F. Mitterrand mais pas par les gouvernements PS successifs. Création de l’AGEFIPH & Lois multiples (10.07.89, 13.07.90, 18.01.91 et loi sur l’accessibilité du 13.07.1991).
– 1994 : sortie des décrets d’application de la Loi du 13.07.91, "gelés" jusque là. Signataire : Simone Veil. Premier Ministre : E. Balladur.
– 11.12.1996 : loi relative à l’autisme. Président J Chirac, gouvernement de droite.
– Rien à l’échelle nationale pendant les années d’alternance (Président Chirac, Premier Ministre L. Jospin), sinon l’abrogation de l’"arrêt Perruche", la publication de rapports et des manifs et, par ordonnance du 21.12.2000, l’abrogation de la loi d’orientation du 30 juin 1975, éclatée entre différents codes. La France recule à toute vitesse de la 1ère à la dernière place dans le domaine de l’intégration des personnes handicapées.
– 2002 : par la volonté du Président (J. Chirac), début des travaux d’actualisation de la loi de 1975. Le vaste chantier sera surtout porté par M.T. Boisseau (2003) puis A.M. Montchamp (2004), secrétaires d’Etat aux handicapés des gouvernements Raffarin et de Villepin, et P. Gohet, délégué interministériel. Aboutissement le 11 février 2005 par la Loi 2005-102 pour l’égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
Les dates et les noms des acteurs suffisent à se faire une opinion dans ce domaine. Si cela peut éclairer quelques personnes d’ici à dimanche… je n’aurais pas perdu mon temps.
Dernier rappel : Simone Veil, Edouard Balladur, JP Raffarin et V. Giscard d’Estaing, tous acteurs à un moment donné dans ce domaine, ont tous rejoint Nicolas Sarkozy. A l’éclairage de ce qui précède, cela peut aussi faire réfléchir… et permettre de "choisir en conscience".
Les tracts électoraux et les professions de foi sont des démarches publicitaires. Seuls les actes accomplis ne mentent pas.
je reçois 5/5 ce texte et ce conseil de vote. c’est une question de conscience,et de défense des valeurs fondamentales, voter utile c’est voter pour ses convictions, chaque candidat a ses chances.
sans commentaire tout ce passe comme je l’avais prevu
GUY