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les causes d’une crise boursière

« Aujourd’hui, les blogs mondialisent les confidences ».

La tornade qui s’est abattue sur les marchés, Mardi 27 Février, est née d’un éternuement chinois* qu’une petite phrase d’un banquier central à la retraite a transformé en grippe boursière mondiale. Certes, le banquier se nomme Alan Geenspan et il a posé sa baguette de « Maestro » (son surnom) il y a un an. Il l’a reprise pour taper sur les doigts de son successeur, Ben Bernanke.

Ce dernier ayant déclaré que l’économie américaine lui semblait à une croissance modérée et à une légère accélération en fin d’année, Greenspan, dès le lendemain à Tokyo, où il tenait une conférence, chuchotait à ceux qui avaient payé 150.000 dollars pour l’écouter que l’économie américaine avait peut-être rendez-vous avec la récession à la fin de l’année et en aurait ainsi terminé avec des années de croissance. Il s’agit « d’une possibilité, pas d’une probabilité », a concédé, bon prince, le retraité, mais la bombe privée a fait le tour du monde avant d’exploser au beau milieu du public des marchés, et des dizaines de milliards de dollars sont partis en fumée. Bravo « Maestro » !
L’informatique a mis fin aux clameurs comme aux chuchotis mais, dans un monde où s’effacent les frontières géographiques, politiques, culturelles, économiques et religieuses, rumeurs et petites phrases sont érigées en point de repère. Aujourd’hui, les blogs mondialisent les confidences.

  • - 9% à la bourse de SHANGAÏ, c’est aussi une façon, pour les dirigeants chinois, de dégonfler l’envolée spéculative pour préparer plus sereinement 2008 et les JO, et montrer au monde entier leur entrée dans les grands pays de ce monde.

Journal des Finances du 9 Mars 2007

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