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Malheureuse réalité quotidienne : On a infantilisé les Français.

Le principe de la responsabilité, parfaitement défini par le code civil, est le seul qui puisse s’appliquer à des citoyens dignes de ce nom.

Nous sommes désormais des mineurs sous surveillance généralisée ! Tous suspects.
Suspects et souvent contrôlés par la police, puis justiciables devant des magistrats dont on peut parfois se méfier, d’autant plus qu’ils s’appuient sur des experts souvent incompétents… ce qui risque de nous amener dans une des prisons dont chacun sait qu’elles sont la honte de la République ! (…)
Dans notre pays, pour bien se porter, il vaut mieux ne pas avoir à faire à la police, à la justice, au fisc, à quelque contrôle et à quelque inspecteur que ce soit.
Adoptons un profil bas : Eteignons nos cigarettes, attachons nos ceintures, serrons les fesses quand nous doublons à 140 – et remercions Big Brother !

2 réponses à “Malheureuse réalité quotidienne : On a infantilisé les Français.

  1. L

    Cher Monsieur,
    Meilleurs voeux 2007, je découvre votre blog avec intérêt!
    Pour les "magistrats dont on pourrait se méfier" dont vous parlez, juste une précision: chaque année, 5 000 juges rendent 2 670 000 décisions en matière civile et 1 140 000 décisions en matière pénale. De même, 2 200 procureurs et substituts traitent 4 845 000 affaires pénales. Je vous laisse faire le calcul de la masse de travail de chacun, en gardant à l’esprit que chaque affaire suppose l’écoute, la vérification des preuves et des pièces, l’écoute des plaignants et des mis en cause, un procès ou une audience de plaider-coupable, et la rédaction du jugement.
    Outre le fait qu’aucun système judiciaire ne connaît la perfection, une telle charge augmente considérablement le risque d’aller trop vite et de frustrer les justiciables, victime ou mis en cause!
    Sur les 3 300 juges de proximité promis en 2007, à peine 600 sont en juridiction, et démissionnent pour 15% d’entre eux moins d’un an après qu’ils ont été recrutés par la Chancellerie et formés par les magistrats professionnels.
    Une loi de programmation et d’orientation pour la Justice a été votée en juin 2002, devant couvrir la période 2002-2007. Nous sommes en 2007: seuls 40% des moyens prévus dans ce programme ont été effectivement affectés aux juridictions. N’y aurait-il pas lieu d’être encore plus "méfiant" sur la parole d’un élu?
    Si vous ressentez ce sentiment de méfiance, sachez que les tribunaux accueillent volontiers les élus souhaitant faire un mini stage en juridiction. Prenez contact avec le président du TGI de Privas, je suis sûr qu’ils seront heureux de vous rencontrer et de vous faire partager leur profession.
    Il n’est jamais agréable pour un métier de se faire mettre en cause collectivement quand on sert son pays dans une fonction hautement régalienne, et qui n’a donc rien à voir avec le gâchis de dépenses publiques que représentent les divers "comités", "hauts conseils" ou "observatoires" que l’on crée à tour de bras.
    Enfin, quant aux "experts incompétents", il appartient aux avocats de contester la désignation d’un expert ou son travail. Mais combien d’entre eux le font? J’ajoute enfin que quand les experts sont payés 1 an après l’accomplissement de leur mission pour cause de crédits budgétaires insuffisants, pourquoi voudriez-vous que les meilleurs professionnels participent à des missions d’expertise judiciaire?
    Bonne journée!

  2. rimbaud

    J’invite tous les réfractaires à la miédiation à outrance et à l’abrutisement provoqué par nos chers médias à faire de la résistance et à leur montrer que les décideurs c’est nous le "peuple FRANCAIS" et pour cela j’appel au boycotte des émissions de télé et de radio mardi 23 janvier chaque fois que vous entendrez les noms de nos candidats, choisis par la presse : Sarkozy et Royal et le mot "POLITIQUE". Un peu de caractère que diable !!!

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