Quelle différence entre la rentrée 2001 et la rentrée 2006 qui, toutes deux précèdent le grand rendez-vous de l’élection présidentielle !
En 2001, par la voix de son président d’alors Ernest-Antoine Seillière, ils espéraient que les prochaines échéances devaient être celles de la «réhabilitation de l’entreprise et de la reconnaissance de l’entrepreneur» ; ils étaient alors déterminés à animer le débat public !
Cinq ans après, avec pourtant une mandature plus favorable aux entreprises que la précédente, les patrons sont désenchantés et ne croient plus que la couleur politique de la majorité et leur avenir soient liés comme le laissait supposer il y a cinq ans le slogan : «En avant l’entreprise, en avant la France !».
Ce slogan reste vrai pour les grandes entreprises qui misent désormais sur la croissance à l’étranger pour se développer ; ça l’est moins pour les petites entreprises dont la prospérité est étroitement liée à celle de la nation, mais qui se défient plus que jamais de l’Etat.
En fait, les responsables de ces dernières misent sur l’impuissance de l’Etat.
Dès lors, pourquoi s’en remettre à un camp plutôt qu’à un autre ?
Valeurs actuelles/ 1er Septembre 2006
Les patrons ne croient plus les politiques , mais les électeurs croient encore moins les politiques et l’élection qui vient ne rassure personne quand l’ombre d’un Le Pen plane sur la politique française et que nos politiques essaient par des promesses qu’il ne tiendront pas de lui prendre quelques électeurs; Politique devrait s’associer avec courage