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Famille et dépendance : Nouvelle orientation, nouvelle piste

Cette année, la question de la dépendance et du grand âge a largement occupé les débats de la Conférence de la famille, dont la proposition phare est d’instituer un congé de trois mois pour tout salarié désirant assister un parent âgé, comme «aidant familial», sans salaire, mais en préservant son emploi et ses droits à la retraite.

La dépendance est une situation qui va toucher un nombre croissant de Françaises et de Français, moins en raison de l’allongement de la durée moyenne de vie, qu’en raison d’exigences nouvelles de qualité de vie.

Là où les effets phisiques de l’âge étaient vécus avec résignation, comme une fatalité, et supportés individuellement avec l’aide des membres de la famille, ces effets paraissent souvent insupportables et appellent des réponses jusqu’alors institutionnelles. Cette évolution tient compte de la force de la structure familiale, rénovée, refondée, mais qui demeure la structure déterminante. Elle sort de l’alternative «individu-institution» qui a dominé les modèles et les logiques de la protection sociale au cours des cinquante dernières années.

Et elle affirme la part du lien familial, de la décision personnelle et de l’investissement affectif dans la solution au problème de la dépendance.

La décision de le Conférence de la famille ouvre un autre chapitre de la longue et complexe histoire du lien familial, de la responsabilité individuelle et de l’intermédiation publique.

La question n’est pas uniquement une question de financement, c’est une question de lien social, de ralations de proximité et c’est d’abord une question de solidarité familiale.

Entre une personne menacée de dépendance et l’institution, il y a la famille. C’est l’élément central.

La dépendance est avant tout une affaire de famille, c’est également une affaire de financement et de société.

Une réponse de “Famille et dépendance : Nouvelle orientation, nouvelle piste

  1. françois

    je crois que tout est dit dans la derniere phrase de l’analyse sur la dépendance de fin de vie, toutefois je crois qu’il va y avoir un gros probléme au niveau de la famille dans les années avenir avec l’éclatement fréquent de celle-ci et les recompositions que cela entraine ce qui rendra forcément la communication entre les parties plus difficile
    les générations qui nous suivent pourrons t’elles assumer financierement ??? au vu de l’inflation galopante des prix des services concernés je pense que c’est une vraie préocupation et un vaste sujet de réflextion pour nos dirigeants politiques actuels et a venir
    pour ce qui est de la société le coût va peser de plus en plus lourd sur le budget national,régional et meme communal,saurons nous y faire face ??? je veux y croire!! en tous cas le débat est ouvert.

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