Pour faire échos à la question que nous nous sommes posée en politique nationale sur « qu’est-ce qu’être français ? », il nous a semblé intéressant de tourner nos regards en direction des Balkans et du Proche-Orient.
Ce billet n’est peut être que le prélude à une réflexion plus poussée sur ce qui détermine un peuple à se constituer et à vivre selon des lois établies tendant à l’harmonie. En gros et très brièvement : sont-ce nos ressemblances physiques et nos origines géographiques qui nous rassemblent où sont-ce nos codes et les valeurs façonnés au cours d’une histoire ? La question de l’intégration des populations doit bien être envisagé sous l’angle de la culture. Une culture qui tende vers des valeurs universelles, qui surplombent les coutumes de chacun. En effet la réalité n’est-elle pas là, sous nos yeux ? : « D’une seule race, la culture peut faire des peuples que rien ne peut forcer à se mélanger : Serbes, Croates et Bosniaques sont de la même race slave, maronites et druzes sont de la même race arabe, mais l’histoire leur a légué des cultures différentes et ils se déchirent dans des querelles inexpiables » (Alain Peyrefitte article du 13 septembre 1998, le Figaro).