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1 – Société

Famille et dépendance : Nouvelle orientation, nouvelle piste

Cette année, la question de la dépendance et du grand âge a largement occupé les débats de la Conférence de la famille, dont la proposition phare est d’instituer un congé de trois mois pour tout salarié désirant assister un parent âgé, comme «aidant familial», sans salaire, mais en préservant son emploi et ses droits à la retraite.

IVG : le nombre d’Interruptions Volontaires de Grosses a encore augmenté en 2004

Selon la DREES, quelques 210 664 femmes auraient eu une IVG, ce qui représente une hausse annuelle de 1,8 % depuis 1995.

Pas de parité dans la Santé

La France est l’un des pays où l’écart d’espérance de vie entre hommes et femmes est des plus importants.

Vaincre la fatalité de la maladie pour une meilleure espérance de vie…

Les dernières décennies ont été celles d’un extraordianire allongement de l’espérance de vie. Grâce à la baisse de la mortalité infantile, grâce à l’amélioration de l’hygiène de vie, grâce à la prévention et à la lutte contre les infections, et surtout grâce aux progrès contre les ravages de bien des maladies chroniques, dont l’incidence et la prévalence sont elles-mêmes la rançon d’un crédit de temps de vie accru.

10 clés pour comprendre 50 ans d’évolution de notre société

Vous trouverez dans ce billet 10 graphiques qui permettent de mieux comprendre notre société après 50 ans d’évolution sur les thèmes de : La population, la famille, le bac, les catholiques, les violences, la richesse, le pouvoir d’achat, les chômeurs, les ménages, les villes…

Immigration : les préalables au débat

Le dossier de l’immigration pose la question de l’avenir de la culture nationale. S’agissant d’une immigration provenant en majorité de pays extracommunautaires, le sujet demeurera explosif tant qu’il ne sera pas l’objet d’une délibération publique sans tabous et que les choix n’auront pas été posés à plat et arrêtés clairement.

La faillite des modèles européens d’intégration des étrangers

Depuis 2004 on a vu les modèles d’intégration européens laminés. Le modèle néerlandais avec l’assassinat du réalisateur Théo Van Gogh par un islamiste ; l’anglais avec les attentats de Londres de juillet 2005 par des terroristes britanniques d’origine pakistanaise ; tandis que le modèle français flambait dans les banlieues.

Communautarisme et espace public (1) : Existe-t-il un bon et un mauvais communautarisme ?

Peut-on considérer que l’esprit communautariste peut être compatible avec les valeurs de la République ? Prenons l’exemple d’une histoire banale dans l’imagerie médiatique des banlieues : un jeune homme tué par un policier à la suite d’une interpellation. Le quartier s’enflamme immédiatement et irrationnellement. C’est à l’imam du quartier – comme il s’en est trouvé un à Roubaix – que l’Etat demande secours. Celui-ci parvient à calmer le jeu et évite que la ville toute entière ne bascule dans l’émeute. Dans cet exemple celui qui incarne une communauté locale – religieuses en l’occurrence – est celui qui a évité le dérapage. Mais on peut également prendre un autre imam, également représentant d’une communauté locale – comme il s’en est vu à Vénissieux – qui prononce un prêche encourageant à la haine et au djihad. Cet exemple prouve le contraire. Les deux attitudes se rencontrent dans la vraie vie.

Communautarisme et espace public (2) : Le communautarisme voilà l’ennemi !

L’incendie d’une synagogue à Strasbourg en 2002 et les profanations en tous genres qui régulièrement et implacablement ont lieu depuis 4 ans nous amènent à réfléchir sur les ressorts profonds de notre malaise français. Ceux qui ont commis et commettent de tels actes se situent clairement dans la logique communautariste dont ils sont prisonniers : ils n’estiment plus être des citoyens français, mais agissent – en conscience – en tant que représentants de factions, de minorités et de ligues diverses. Ils voient, dans le cas de Strasbourg, en chaque juif non pas un citoyen de la République française, mais le membre d’une minorité particulière.

Communautarisme et espace public (3) : L’Etat ridiculisé par les activistes

Du Nord-Pas-de-Calais à la Corse, les zones de non-droit se perpétuent, en dépit de l’inflation d’un droit pénal qui frappe tous les français, sauf les responsables de la crise. Depuis 1980, les dirigeants et les élites bien pensantes ont fait reculer l’Etat pour que la société civile se réveille. 25 ans après, l’Etat rendu doux comme un agneau est ridiculisé et la société civile ne s’est pas réveillée. Seuls les activistes de tout poil se sont levés en imposant impunément le pouvoir de la rue et en prenant en otage la « majorité silencieuse » des français.