Libéralisme : la caricature dépasse toujours la réalité ! (5/5)
Pour les socialistes, les gouvernements de droite échouent à agir et à transformer parce qu’ils sont trop libéraux et pour Alain Madelin ils échouent parce que pas assez libéraux. Dialogue de sourds, le libéralisme a tant d’acceptions différentes. La définition historique fait du libéral le farouche défenseur des libertés : liberté de la presse face à la censure, liberté de la pensée face à l’absolutisme. Si les mots ont un sens, le libéral fut, d’abord, un homme gauche.
La culture libérale ou l’esprit d’indépendance (4/5)
Pour retrouver la place qu’ils n’auraient jamais dû perdre dans le débat politique, les libéraux français ne doivent pas se renier mais renouer sans complexe avec la réflexion de leurs pères fondateurs (Benjamin Constant…) : séparer César de Dieu, le public du privé, la politique de l’économie, la morale du calcul d’intérêt, la volonté générale de la norme, la loi des droits, la sanction de la prévention, l’individu de la communauté – cette méthode de raisonnement politique qui résume l’essentiel de la démarche libérale dans notre pays est la condition indispensable à la reconquête de l’autonomie individuelle sur un environnement social de plus en plus oppressant et aveugle. La plus apte en tout cas à favoriser l’émergence d’une société laissant à chacun, selon une formue d’Aron « la charge de trouver dans la liberté, le sens de sa vie ».
Les fondamentaux libéraux en trois leçons (3/5)
« La France est depuis toujours un pays dirigiste que là est sa vocation millénaire, sa nature profonde, son identité culturelle. Cette qualité la distingue et la protège heureusement de la chienlit libérale et de la barbarie « anglo-saxonne ». De Colbert à De Gaulle, de Robespierre à Mitterrand, du jacobinisme au bonapartisme, du planisme au socialisme, à droite comme à gauche, nous adorons l’Etat et réclamons l’économie administrée. L’ennui c’est que cette version de notre histoire est une vaste blague.
La pensée libérale : analyse de l’histoire et obligation d’action (2/5)
Pour aborder la synthèse de la pensée libérale de Raymond Aron, nous vous proposons un retour sur les entretiens de accordé en 1981 à Jean-Louis Missika et Dominique Wolton et retracé dans son livre le « Spectateur engagé »
Intégrismes (Joseph Macé Scaron) (1/5)
« (…) le zapping électoral des Français (…) est la marque non d’un rejet mais d’une profonde inquiétude, nourrie par la multiplication des fractures qui épuisent notre pays.
Blog-politique.net, le Dr Jacques Chabal et son équipe vous présentent leurs meilleurs vœux pour 2007 !
Quelques pensées pour nos bonnes résolutions de 2007 !
Malheureuse réalité quotidienne : On a infantilisé les Français.
Le principe de la responsabilité, parfaitement défini par le code civil, est le seul qui puisse s’appliquer à des citoyens dignes de ce nom.
Tous les jeux interdits ?
Attention à l’évolution vers une société « hygiéniste » qui ne laisse plus de place à la responsabilité individuelle et aux comportements autonomes.
Les maires de France pour le modèle parental normal
Le collectif Maires Pour l’Enfance qui regroupe 12 500 Maires rend public aujourd’hui les résultats du sondage réalisé par l’Ifop auprès des maires de France sur la parentalité (novembre 2006). 81% des maires de France pense qu’il faut maintenir le modèle parental avec un père et une mère contre 16% qui veulent accepter toutes les demandes d’individus visant à devenir parent.
Education : la facture flambe…sans de meilleurs résultats
Audit : En quinze ans, le coût annuel moyen d’un collégien a grimpé de 33% (atteignant 7401 euros) et celui d’un lycéen de 50% ( frôlant 10 000 euros) indiquent les deux rapports des audits de modernisation consacrés aux grilles horaires du collège et du lycée. Mais le niveau des élèves patine. Les conclusions de ces deux rapports sont édifiantes : depuis 15 ans, la nation a dépensé sans compter pour former les collégiens et les lycéens. Mais le niveau des élèves a stagné. Bref, la France dépense plus mais fait moins bien que ses voisins.