Les constats inquiétants de l’Académie vis-à -vis du Cannabis
Au vu de plusieurs facteurs de gravité supplémentaires et de nouveaux dangers identifiés, l’Académie prône un renforcement de la prévention et du dépistage précoce.
Langue française : son rôle est primordial
L’affirmation du rôle de notre langue en Europe et dans le monde va bien au-delà de revendications étroitement « souverainistes », très respectables, mais insuffisantes. Ce qui est contre-productif pour nous-mêmes, c’est de céder aux grands marchés internationaux dont l’obsession est d’uniformiser les goûts et les comportements, donc de broyer les cultures et les langues. Le français a en effet un statut particulier dans tous les organismes internationaux et figure même, avec l’anglais, comme seule langue de travail du secrétariat des Nations unies. C’est ainsi que la France a toujours exigé que le secrétaire général ait une maîtrise suffisante du français.
Le défi de l’innovation
Pas un jour ne passe, en Europe et notamment en France, sans que l’on s’inquiète, de manière légitime au demeurant, du retard pris par rapport aux pays les plus avancés, à fortiori au regard des pays émergents, sans que l’on s’inquiète de la fermeture (ou de la délocalisation) de tel site de production, de la dégradation de la balance commerciale ou encore du déficit public… La tentation est alors grande de s’en prendre à la mondialisation et à la concurrence sauvage qu’exercent, à l’encontre de l’Europe des droits de l’homme, les pays où les droits sont bafoués, le droit du travail ignoré et les salaires dérisoires…
Ce livre qui émeut les proviseurs : homosexualité, mariage…
Coécrit par des figures catholiques engagées, cet ouvrage évoque notamment la question de l’homosexualité de façon caricaturale. L’EMOTION est forte chez certains proviseurs qui viennent de recevoir un ouvrage coécrit par des religieux, des psychanalystes et des chercheurs portant sur l’homosexualité, la famille, le couple, les relations hommes-femmes.
Pourquoi avons-nous peur de la technologie ?, par Daniel Boy
La société française entretient avec la technologie des relations de plus en plus complexes, voire paradoxales, oscillant selon les cas entre méfiance systématique et acceptation sans réserve.
Comment expliquer par exemple que la majorité des personnes craignent beaucoup plus les technologies qui, statistiquement, sont moins dangereuses (comme l’avion) que celles qui génèrent plus d’accidents (comme la voiture) ? c’est ce qu’étudie ici Daniel Boy, qui explique que l’on redoute logiquement plus un risque effrayant, inconnu et auquel on ne peut échapper. La perception du risque sera aussi plus grande pour les technologies mal comprises, non contrôlables et susceptibles d’entraîner un grand nombre de décès groupés dans le temps et l’espace.
Menace sur la famille en France ?
En ce moi de juin, alors que les projecteurs sont braqués sur l’Euro 2008 de football ou sur la hausse du prix du pétrole, le gouvernement planche sur des mesures qui ne peuvent que fragiliser la famille : travail du dimanche, réforme du divorce, statut de beaux-parents, mère porteuse.
L’Homme compassionnel par Myriam Revault D’Allonnes
Après avoir été ignorées ou rejetées pendant des millénaires, la souffrance et la misère sont devenues, surtout sur le continent européen, un objet de compassion et d’interventions publiques. C’est l’émergence puis la diffusion de ce sentiment d’humanité, sur les trois derniers siècles, que l’auteur, philosophe à l’Ecole pratique des hautes études, retrace avec force et simplicité.
Dérives législatives
La presse a donné un large écho au problème grave posé par des pannes chroniques d’ascenseur. Personnes âgées, enfants incapables de monter à pied les étages élevés de la tour où habitent leurs parents, eux-mêmes impuissants à les porter, tous se retrouvent irrémédiablement prisonniers dans leur logement. De cela les principaux bailleurs sociaux se sont légitimement émus.
Sauver l’enfant Mozart ! : donner à l’innovation le moyen de s’épanouir. Edgar MORIN
Ce paradoxe s’applique à l’apport d’Edgar Morin lui-même : en tant que personne, il est aujourd’hui largement reconnu, mais le mode de pensée pour lequel il se bat, la pensée systémique qui seule permet d’appréhender la complexité des problèmes majeurs, demeure minoritaire face au réductionnisme binaire.
La république française a besoin d’intellectuels : ils se sont sabordés
Les intellectuels se grisent aujourd’hui des idéologies qui ont pris le relais : le culte de la transparence, qui détruit la sphère privée, l’idolâtrie de la prévention, qui s’oppose à l’esprit de responsabilité, et le repli sur l’identité, qui enferme l’individu dans une appartenance.