blog-politique

1 – Société

Il faut cesser de croire aux catastrophes

Selon Claude Allègre « Après le tsunami de décembre 2004, les deux catastrophes qui viennent de toucher la Birmanie puis le Sichuan donnent l’impression que la Terre s’est fâchée contre nous. A ces inquiétudes il faut pourtant répondre sans ambages : non, la Terre n’est pas entrée dans une période de fureur intense et soudaine. Dans les catastrophes naturelles, il ne faut pas tout mélanger. En simplifiant grandement, il y a deux types de menaces naturelles. Les menaces d’origine solide : ce sont les séismes et les éruptions volcaniques. Et celles qui ont une origine fluide : les cyclones et les inondations. Les tsunamis sont la combinaison des deux.(…) »

Il faut distinguer prévisions et prévention pour les évènements climatiques

Selon Claude Allègre « Prévoir les catastrophes naturelles est un objectif atteignable pour la science. Le problème est résolu pour les cyclones ou les inondations et il l’est presque pour les éruptions volcaniques. Mais l’effort est à faire dans le domaine de la prévention. La solution est financière. Il faut apprendre aux populations à vivre avec le risque, mais aussi à se comporter rationnellement lors de l’événement. Sans parler du changement climatique, qui entraînera une augmentation des cyclones violents en Asie du Sud-est ainsi que les inondations, les spécialistes prévoient un gros tremblement de terre près de la ville d’Istanbul, de nouveaux tsunamis dans l’archipel indonésien et une éruption volcanique cataclysmique dans l’ouest des Etats-Unis. Rien n’incite à l’optimisme. Décidément, tout ce qui est naturel n’est pas nécessairement bon ! Les nouveaux adorateurs de la Nature doivent le savoir. »

Grandir et rester innovant

« Jean-Paul Colin, consultant et ancien cadre du géant de l’informatique Intel, montre ici combien il est difficile pour une entreprise en forte croissance de préserver ce qui fait sa force : la capacité d’innovation et le fluidité des circuits de décision qui permet à une idée nouvelle de rapidement trouver des voies d’exploitation. une entreprise est-elle condamnée au déclin dès lors que sa taille augmente notablement ? Pas forcément, nous dit Jean-Paul Colin, il s’agit surtout de réfléchir non pas strictement en termes financiers, mais en termes de circuits décisionnels ; il faut donc parfois accepter de diviser la structure pour mieux innover. »

In Futuribles, septembre 2008

Pitte, l’homme qui dénonce la mainmise de la gauche sur l’Université.

« Président de l’université Paris-IV Sorbonne de 2003 à 2008, le géographe Jean-Robert Pitte dénonce l’influence tenace des idées de gauche dans l’Education nationale et l’Université. Auteur de pamphlets sur le sujet, il vient d’entrer à l’Académie des sciences morales et politiques. Des étudiants, parfois plus vieux que leurs professeurs, vont pouvoir continuer à vivre « dans un rêve et l’illusion », l’Université s’enivrer de résultats qui conduiraient n’importe quelle entreprise à déposer son bilan – 73% de taux d’échec en moyenne à la fin de la première année – et la jeunesse française se prendre pour le phare du monde alors qu’elle n’en est plus qu’un clignotant de détresse. En écho à cette interminable dérive, les lycéens défilent dans la rue pour réclamer que l’on ne touche pas à un cheveu de leurs maîtres. « Il y a des défaites qui annoncent des victoires. » Incurable optimiste, Don Quichotte, ferraillant contre les moulins à belles paroles. Les responsables de l’Education nationale aimeraient bien faire passer ce trublion pour un terroriste. Il fait peur aux enfants. Ceux qui l’approuvent l’incitent à la prudence : « Après ma défaite, raconte-t-il, l’un de mes collègues est venu me trouver et m’a dit : « Désolé pour toi, mais tu t’exposes trop et inutilement. » Trop ? Ai-je répondu. Oui, si j’avais voulu durer et être réélu. J’aurais dû respecter les potentats locaux, flatter les corporatismes. Inutilement ? Je suis persuadé d’aller dans le bon sens. »

Nouvelles idolâtries et air du temps

Selon Michel Maffesoli « Le poète portugais Fernando Pessoa invitait ses lecteurs à déchiffrer les lois secrètes réagissant les sociétés. Notre temps en a sérieusement besoin. Il a ses icônes dont l’émergence reste un mystère. Pourquoi certaines personnes acquièrent à un moment la figure d’un mythe ? Quelles en sont les conséquences ? Au temps du général de Gaulle, un joueur de football, une présentatrice télé ou un abbé actif n’auraient jamais pu se hisser au rang de la légende. Aujourd’hui, rappelle Michel Maffesoli dans ce mini dictionnaire de nos idoles contemporaines, l’abbé Pierre, Zidane ou Mireille Dumas constituent le bataillon de nos idolâtries postmodernes. Cela mérite tout de même réflexion. On a beaucoup abusé de ce concept de postmodernité censé nous avertir que nous avons rompu avec le rationalisme des Modernes. » (…)

Démocratie : La Guerre du doute et de la certitude

Selon Ivan Rioufol, « Démocratie. Si les sociétés démocratiques sont menacées par le terrorisme et les fondamentalismes, elles le sont aussi par leur propre désarroi. » (…)

On va vers la fin de la vie privée

Selon Joël de Rosnay, « Il apprécie à sa juste mesure « le champ vaste » ouvert par les techniques de traçabilité. « De plus en plus, on pourra cliquer sur notre environnement avec notre téléphone portable(…) Celui-ci est en train de devenir le communicateur personnel multimédia et multifonctions ». » (…)

Le siècle des 7 idées.

1.Le siècle de la vitesse
2.Le siècle des classes moyennes
3.Le siècle de l’Occident
4.Le siècle des loisirs
5.Le siècle du cadre
6.Le siècle du gâchis
7.Le siècle de l’individu