Le retour de l’Histoire et fin des rêves
Démocratie: se réveiller des illusions, rien n’est jamais acquis Livre essai par Robert Kagan
Selon Robert Kagan « Au contraire de la thèse de Francis Fukuyama, auteur qui a défrayé la chronique avec son livre « La Fin de l’Histoire et le dernier homme », voici bientôt vingt ans, Robert Kagan, politologue américain et célèbre auteur de « La Puissance et la faiblesse », n’a jamais cru que la démocratie occidentale avait gagné la partie dans un monde en passe d’être pacifié. « La grande erreur de notre temps a été de croire qu’un ordre libéral international repose sur le triomphe des idées et sur le cours naturel du progrès humain », écrit ce spécialiste de géopolitique, membre de la Fondation Carnegie de la paix internationale, et que l’on peut considérer comme une des têtes pensantes du néo-conservatisme américain.(…) »
Benoît XVI face à l’Islam
A l’heure du premier Forum catholico-musulman au Vatican, le point sur les relations du Saint-Siège avec l’Islam.
Selon Annie Laurent, « Depuis son accession au trône de Pierre, Benoît XVI a été confronté, plus d’une fois, à la question des relations du Saint-Siège avec le monde musulman. Il y a eu notamment le discours de Ratisbonne, le voyage en Turquie, et le baptême d’un ancien musulman durant la dernière veillée pascale. Ses prises de position et ses gestes ayant suscité des controverses et des incompréhensions, aussi bien du côté musulman que du côté catholique, un livre sur le sujet s’imposait à l’heure du premier Forum catholico-musulman au Vatican, sur le thème : « Amour de Dieu et amour du prochain ». Vincent Aucante qui a mené une partie de sa vie professionnelle à Rome, a réalisé un ouvrage en deux parties. Dans la première, il développe une longue étude personnelle. En s’appuyant sur les discours officiels du Saint-Père, mais aussi sur des écrits antérieurs, signés du cardinal Ratzinger, la plupart étant reproduits in extenso. Dans la deuxième partie, l’auteur dégage les traits d’une pensée qui, tout en se situant dans la continuité de celle de Jean-Paul II, s’en distingue par une préoccupation qui lui est propre.(…) »
Au sommaire de POLITIQUE INTERNATIONALE
« De novembre 2008 Des noms prestigieux, des thèmes qui font la vie, les vrais problèmes traités 1. La France est de retour : Bernard Kouchner 2. L’Europe face à la crise : Jean-Claude Juncker 3. Contre l’intégrisme du marché : Georges Soros 4. L’euro, monnaie des peuples : Christian Noyer 5. Russie : l’empire contre-attaque [...]
Il ne faut pas occulter la dimension criminelle de la crise financière
« Tout le monde ou presque semble avoir occulté le fait que le monde occidental avait déjà vécu dans les années 1980-1990 deux grandes crises financières à forte « odeur criminelle » » In Le Figaro, by Jean-François Gayraud et Noël Pons, le 16 décembre 2008
A Rome, catholiques et musulmans se rapprochent
Le Forum qui les a réunis au Vatican ouvre la voie à une collaboration active et inédite Selon Jean-Marie GUENOIS « UN ECHEC transformé en réussite. Les quinze points de la déclaration finale, publiée hier à Rome en conclusion du 1er Forum catholique-musulman, marquent un tournant dans l’histoire de ces deux religions. Non seulement la crise ouverte en septembre 2006 avec l’Islam par Benoît XVI lors de son discours de Ratisbonne paraît close, mais une voie de collaboration active et inédite veut désormais s’ouvrir. La décision la plus immédiate est de créer un « comité catholique-musulman permanent » à l’échelon mondial. Restent à voir les conditions de son organisation, mais le principe de « coordonner des réponses à des conflits et à des situations d’urgence » est acquis. Le comité pourrait se réunir tous les deux ans, en alternance, en Occident et dans un pays à majorité musulmane. Plusieurs autres engagements ont été annoncés. Le plus spectaculaire est celui de la liberté de conscience et religieuse, loin d’être acquise dans l’Islam : « Un véritable amour du prochain », note la déclaration finale, « implique le respect de la personne et de ses choix en matière de conscience et de religion. Il inclut le droit de pratiquer sa religion en privé et en public ».(…)
Incontournable Russie
Selon Yves Thréard »Vingt ans après la guerre froide, un nouveau monde se dessine. Et chacun doit comprendre que la Russie, un temps déboussolée par l’éclatement de l’empire soviétique, entend y tenir toute sa place. Celle d’une grande nation. L’offensive militaire lancée contre la Géorgie était l’occasion offerte d’en apporter la preuve. Pour des raisons stratégiques, économiques et culturelles, Moscou veut rester maître du Caucase. Et le demeurera.(…) »
Comprendre la Chine : les jeux et enjeux, la CHINE gagne
Selon Yves Thréard « Parti sans préjugés, il en était revenu avec quelques observations propres à bousculer les idées reçues. Et un livre – Quand la Chine s’éveillera …- qui deviendra un best-seller et reste une référence. Alain Peyrefitte nous avait alors prévenus : « La Chine est un colosse en mouvement. » Plus tard, alors que la révolte des étudiants de Tiananmen de 1989 était encore dans toutes les têtes, il persistait. A Pékin, l’ordre régnait, la perspective d’y organiser des Jeux olympiques était exclue et le futur géant du commerce international commençait à peine à inonder les marchés de ses produits à des prix défiant toute concurrence.(…) »
Liban : un gouvernement d’union nationale
« Le Liban s’est enfin doté d’un gouvernement d’union nationale, après un an et demi de crise politique ayant culminé, en mai dernier, par des combats meurtriers entre partisans des deux camps pro et antisyriens. La formation du cabinet d’union, qui donne aux alliés de Damas un droit de veto sur les grandes décisions, était prévue par l’accord interlibanais signé le 21 mai au Qatar. »
Le rapport qui accable la France dans le monde
Selon Romain Gubert « C’est l’histoire d’un rapport enterré avant même d’avoir vu le jour. En février 2007, Matignon, Bercy et le Quai d’Orsay commandent une étude à Nicolas Tenzer, haut fonctionnaire et essayiste. Objet : comprendre pourquoi la France n’arrive pas à imposer son expertise à l’étranger, au point de se faire distancer par des pays moins importants lorsqu’il s’agit d’assister un Etat…
Déchristianisation rampante : Sécularisation de notre quotidien, inculture religieuse…
Selon Jean-Marc Nesme, « La déchristianisation rampante, la sécularisation affadie de notre quotidien et l’inculture religieuse font que Noël n’est, pour beaucoup, qu’illuminations et cadeaux, et pour les vacanciers qu’un hasard du calendrier. Or, le christianisme a pénétré en profondeur, pendant plus de 2 000 ans, la société en façonnant notre culture, notre façon de vivre ensemble, notre droit, notre architecture, notre littérature, notre musique, nos fêtes, notre histoire, notre civilisation. Nos racines sont chrétiennes. Si, par malheur, une nation en arrivait à ignorer, définitivement et totalement l’héritage spirituel et religieux de son histoire, elle commettrait un crime contre elle-même. Couper les racines et admettre que l’on vient de nulle part affaiblirait pour toujours le sentiment d’identité nationale. Le déni de notre histoire peut engendrer, faute de courage et d’espérance, une dangereuse fragilité face à ceux qui sont fiers de leur religion, de leur culture, de leurs origines. Fiers de ce qu’ils sont sans nécessairement l’être de ce qu’ils on. Ils ont raison et ils sont de plus en plus nombreux dans le monde, représentant une autre branche de l’arbre de l’humanité, celle de l’Islam. La mondialisation est aussi religieuse et les religions dépassent les frontières, sortant de leurs territoires d’origine. (…) «