Pas lieu de sanction pour les magistrats dans l’affaire OUTRAU !
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a considéré hier que le procureur de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) Gérard Lesigne ne méritait aucune sanction disciplinaire pour sa gestion de l’affaire de pédophilie d’Outreau. Le procès avait traduit 17 personnes devant les assises pour avoir participé à des abus sexuels sur mineurs. Parmi elles, 13 seront finalement mises hors de cause.
Comment gagner ou perdre les élections : mode d’emploi
Le débat est naturellement plus vif dans le camp défait lors de la première grande joute électorale. C’est une vielle histoire : après chaque défaite, la gauche se divise entre ceux qui pensent qu’elle a perdu parce qu’elle était trop modérée, et ceux qui estiment qu’elle ne l’était pas assez.
C’est la vérité, la transparence, pour que chacun puisse choisir librement… A la découverte de l’assertivité
C’est un mot barbare, tout droit venu du vocabulaire des gestionnaires anglo-saxons. C’est un mot peu ou pas utilisé dans la langue française, mais qui désigne une qualité jugée essentielle au Etats-Unis; la faculté de faire ce qu’on dit, et de dire ce qu’on fait. Faculté essentielle à l’art de diriger les entreprises ou les sociétés, faculté critique du dirigeant, faculté vitale surtout en ces temps où le marketing et la communication tendent à s’emparer de l’information, à en faire leur matière première, à la transformer, à la modeler à leurs fins, de sorte qu’à ce jeu, les ventes augmentent, l’information se perd – et qui ose encore parler de vérité ?
Budget, fiscalité et assurance-vie
Depuis plus de 25 ans, tous les budgets de l’Etat ont été déficitaires, déficits financés par l’emprunt; de ce fait, la dette publique est aujourd’hui d’un montant colossal, atteignant, voir dépassant, les limites de la discipline budgétaire à laquelle la France a très normalement consenti lors de la création de l’euro. Aux déficits du budget de l’Etat, qui dépense chaque année environ 25 % de plus qu’il n’encaisse, vient s’ajouter le déficit de l’assurance-maladie, ce qui revient à faire payer aux générations futures les dépenses de santé d’aujourd’hui, notamment par l’intermédiaire de la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS).
Allègre en poil à gratter : politique, science, écologie…Il nous dit tout.
Féru de géosciences, Claude Allègre, 71 ans, est, sur l’échelle des chercheurs, du nombre des inclassables, excellent dans le rôle du poil à gratter. A cette aune, dans « La science et la vie », son dernier ouvrage, l’ancien ministre de l’Education nationale, jamais vraiment remis d’avoir été poussé à la démission, ne lésine pas quand il s’agit de ramener sa science et de raconter sa vie. Le tout allègrement et sous forme d’éphémérides, présentées de février 2007 à janvier 2008, une période riche en évènements, puisqu’elle vit l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Elysée.
Trop de lois
Quarante nouveaux textes pleuvent chaque jour sur la tête des Français !
Nul n’est censé ignorer la loi ! Cet adage constitue le socle juridique de notre démocratie. Mais, compte tenu des 10 500 lois, 120 000 décrets, 17 000 textes communautaires plus ou moins arbitrairement recensés, il faut bien convenir de son absurdité. Chaque année, des milliers de textes viennent compléter ou corriger ce corpus. Le code du travail ou le code fiscal sont des monuments de complexité dans lesquels seules les juristes ou les experts comptables peuvent tenter de se déplacer…
Sus aux départements ! Oui ou non, faut-il les supprimer ?
C’est à cause de l’influence des partisans de l’immobilisme » que l’on ne peut pas supprimer les départements ! Jean-Louis Masson revient, dans une proposition de loi tendant à unifier l’élection des conseillers régionaux et des conseillers généraux en instaurant un scrutin proportionnel de liste dans le cadre de l’arrondissement sur la suggestion la plus contestée du rapport Attali. Et pose les bonnes questions. Est-il nécessaires d’avoir à la fois un comité régional du tourisme et des comités départementaux ? Est-il normal qu’une entreprise puisse obtenir des subventions à la fois de la région et du département, à condition de présenter deux dossiers différents vérifiés séparément (et en rivalité) par les fonctionnaires payés les uns par la région, les autres par le département ? Les régions étant capables de gérer les lycées, pourquoi ne pourraient-elles pas également s’occuper des collèges ? De même pour les routes, une compétence régionale favoriserait une logique de réseau. Enfin, pour les trajets quotidiens, l’essor des transports collectifs passe par une coordination des correspondances entre les trains régionaux et les lignes d’autobus de rabattement, or les premiers dépendent des régions et les seconds des départements !
Du bon usage de la crise
L’impact principal de la crise née à l’été 2007 reste à venir.
Les conséquences sur l’économie réelle seront importantes et durables en termes de destruction de richesses, de ralentissement de l’activité, de baisse du pouvoir d’achat et de montée du chômage dans les pays développés. Les effets sociaux en sont déjà perceptibles, concentrés sur les ménages et les pays les plus défavorisés, entraînant la multiplication des protestations contre la baisse de niveau de vie et des émeutes de la faim. Les tensions et les risques politiques se traduisent par le regain du nationalisme économique, des pressions protectionnistes, des critiques radicales contre l’économie de marché.
Constitution : une révision déchirante
Plus la mondialisation s’accélère, plus l’ordre mondial se divise. Plus l’ordre mondial est divisé, plus chaque nation, pour continuer de peser, doit conforter son unité. De tous les membres de l’Union européenne, la France centralisée est celui qui a été le plus secoué par le choc de la mondialisation. Elle est menacée à la fois par l’émiettement et le nationalisme, l’un se nourrissant de l’autre. Entre ces deux pôles, ses institutions lui ont permis de trouver un équilibre. Ce n’est pas le moment d’y introduire une rupture.
La France et la crise énergétique et financière
La France se trouve dans une situation paradoxale. Grâce à l’importance de son parc de centrales nucléaires et hydrauliques (78% et 12% de la production électrique), elle dispose d’une énergie compétitive avec un faible niveau d’émission de CO2. Son industrie et sa recherche nucléaires représentent un atout décisif au seuil d’une relance mondial de l’atome civil.