Les valeurs des Français: le travail, et les relations à l’argent (4ème partie, 4/5)
Aux yeux des Français, le travail constitue une valeur essentielle : les deux tiers des personnes interrogées affirment que le travail occupe une place très importante dans leur vie, et plus des trois quarts estiment qu’il faut avoir un travail pour développer pleinement ses capacités. On retrouve ici les deux aspects de la centralité du travail : [...]
L’évolution des valeurs des Français : plus fier d’être français moins xénophobe (3ème partie, 3/5)
En 2008, la France présente d’apparents paradoxes : alors que la norme antiraciste progresse et que les valeurs de tolérance s’affirment, le sentiment de fierté nationale se raffermit et l’ouverture à l’Europe et la source de profondes inquiétudes. Paradoxe ou facettes opposés d’un même phénomène ? Les opinions des Français à l’égard des minorités ethniques évoluent donc [...]
Les valeurs des Français : la demande d’égalité et de bien plus importante que celle des libertés. (2ème partie, 2/5)
Invité à choisir entre deux valeurs cardinales de notre société : la liberté et l’égalité les enquêtés ont, pour la première fois en 2008, majoritairement déclaré préférait l’égalité à la liberté. Ce phénomène n’a rien de conjoncturel puisque l’évolution enregistrée est progressive : dans les années 1980, les partisans de la liberté étaient largement plus nombreux que [...]
Les valeurs des Français évoluent : l’INDIVIDUALISATION progresse, (1ère partie, 1/5)
Printemps 2009 Résultats de l’enquête sur le changement de mentalité c’est la quatrième du genre depuis 1981.. L’individualisation progresse, mais pas l’individualisme. Cette transformation est sensible dans tous les domaines, des choix de vie privée jusqu’au rapport à la politique, la religion. Parler d’individualisation ne doit pas être confondu avec individualisme. L’individualisation correspond à une [...]
FRANÇAIS, COMMENT ALLEZ-VOUS ? Alcool, tabac, obésité…décès.
« Selon l’Inpes, environ 15 % des hommes et 3 % des femmes peuvent être considérés comme des consommateurs d’alcool à risque chronique. Pour les hommes, ce risque augmente logiquement avec l’âge, passant de 15 % chez les 18-24 ans à 20 % chez les 55-64 ans et 22,3 % chez les 65-74 ans. Chez les femmes, l’alcoolisation excessive chronique est stable selon l’âge. Enfin, bien qu’en recul constant, la consommation moyenne d’alcool par habitant en France reste l’une des plus élevées d’Europe(…) »
Sarkozy, Socrate, l’euro et nous… la Grèce et ses étudiants
« Depuis que la Grèce a lâché le drachme pour l’euro, elle ne connaît non pas l’austérité, mais, comme seule ambition politique, la volonté de répondre à des critères fixés à Maastricht par quelques technocrates aujourd’hui retraités. Avec la clé un système éducatif en désarroi, une vie politique sans grand intérêt et des salaires de 600 euros à la sortie de l’université.(…) »
Les 20 propositions du Comité Balladur
(Février 2009) 1° Favoriser les regroupements volontaires de régions… pour en réduire le nombre à une quinzaine. 2° Idem pour les départements 3° Désigner par une même élection à partir de 2014 les conseillers régionaux et départementaux ; supprimer les cantons et procéder à cette élection au scrutin de liste. 4° Achever avant 2014 la carte [...]
« La France a manqué son destin marchand » Essai historique d’Alain Minc Ou comprendre l’histoire de France – 2ème partie
Selon Alin Minc « Autre élément déterminant selon vous dans notre histoire : la « domestication des élites »… Oui, je le dis de façon provocante, mais je pense sincèrement que Vichy s’explique par cette domestication que nous devons au premier chez à Louis XIV. Si la Fronde avait gagné, les élites françaises se seraient constituées contre le roi, tout comme les élites aristocratiques anglaises. Dès lors que les Grands sont vaincus, elles vont procéder du roi. Un fait datant de Richelieu, l’interdiction pour les nobles de faire du commerce, explique au surplus la mauvaise relation de la France avec le capitalisme. De ce moment, les élites sont fabriquées, enrégimentées, construites par le pouvoir exécutif. Leur capacité d’obéissance devient sans limite. Ce qui entraîne l’incapacité de la révolte. Pour le pire, cela fabrique Vichy. Pour la vie courante, cela induit les phénomènes de cour auxquels nous assistons encore aujourd’hui. (…) «
« La France a manqué son destin marchand » Essai historique d’Alain Minc* Ou comprendre l’histoire de France – 1ère partie
En 500 pages enlevées, l’essayiste propose sa vision originale et parfois provocatrice de l’histoire de France.
Selon Alain Minc « Qu’elle est votre première leçon de l’histoire ? La mauvaise relation de la France avec le capitalisme m’apparaît comme un thème majeur. Analysée d’un point de vue historique, elle vient d’une succession de trois évènements : la révocation de l’édit de Nantes, la faillite bancaire de John Law et le traité de Paris de 1763. La révocation de l’édit de Nantes est un pivotement de notre histoire. Les gens croient toujours que l’édit de Nantes ne concernait que la liberté de culte individuel. C’était bien plus : l’acceptation d’une autonomie politique et militaire de territoires protestants en France. C’est ainsi que la révocation par Louis XIV nous a privés d’une bourgeoisie prédisposée « à l’éthique protestante du capitalisme » qui aurait poussé la monarchie absolue à s’angliciser, c’est-à -dire à accepter les débuts d’une évolution vers le parlementarisme. Ce n’est pas sans conséquences dans la marche vers la Révolution. La faillite de John Law sous la Régence, quant à elle, a provoqué un dégoût de la monnaie ; enfin, le traité de Paris qui solda la guerre de Sept Ans entre la France et l’Angleterre eut pour conséquence l’abandon de nos colonies outre-Atlantique et notre renonciation au commerce, parallèlement aux choix fondamental de la France de se cantonner à n’être qu’une puissance continentale. (…) «
L’Etat n’a plus d’argent, quelles solutions : très simple : accroître la richesse collective
Selon Yves de Kerdrel « Il ne faudrait pas croire que, face à la crise mondiale, les pouvoirs publics ont une solution, que l’économie est une activité quasi régalienne, et que le niveau de la croissance pourrait se décréter comme à l’époque heureusement révolue de la planification et du contrôle des prix. Jamais autant qu’aujourd’hui le roi n’a été aussi nu. Pour deux raisons. La première, c’est que, depuis le traité de Maastricht et surtout la mise en Å“uvre de l’euro, notre politique budgétaire ne se fait qu’en fonction des contraintes bruxelloises, et notre politique monétaire est décidée à Francfort par quelques fonctionnaires non élus. Nul besoin d’être Prix Nobel pour comprendre que, sans maîtrise du budget ni de la monnaie, il n’est pas possible de mener une politique économique crédible. D’où l’idée de mettre au point des initiatives européennes concertées. (…) »