blog-politique

3 – Economie

Ne pas confondre polluants et gaz à effet de serre

Selon Marielle Court « Vous êtes plutôt CO² (gaz carbonique) et CH4 (méthane) ou NOx (oxydes d’azote) et SO² (dioxyde de soufre) ? Pour ceux qui ont quelque peu oublié leurs lointains cours de chimie, voici une petite explication : les premiers sont des gaz à effet de serre responsables du réchauffement, les seconds des polluants atmosphériques. Les uns ont un impact direct sur le climat et indirect sur la santé, alors que c’est le contraire pour les autres. Selon l’OMS, 3 millions de personnes sont victimes chaque année de la pollution atmosphérique, soit 5 % des décès. Les gaz à effet de serre peuvent néanmoins avoir des impacts sanitaires indirects : en France, les autorités ont évalué à 15 000 le nombre de décès liés à la canicule de 2003. »

Politique Agricole Commune (PAC)

Bilan de santé 20 novembre 2008

« La décision consacre la disparition progressive des quotas laitiers et le transfert d’une partie des aides aux producteurs vers le développement rural.

Le contenu de l’accord obtenu à Bruxelles peut paraître sans surprise. En effet, tant la suppression des quotas en 2015, après une ultime période d’augmentation annuelle continue de 1 % , que l’accentuation de la modulation permettant à chaque Etat membre de renforcer ses programmes de développement rural étaient en partie connues. Mais elles restaient loin d’être acquises d’avance… Ainsi, certains Etats membres à forte capacité de production, tels que l’Italie ou les Pays-Bas, souhaitaient que la suppression des quotas laitiers soit applicable de suite. L’échéance a bel et bien été maintenue, et afin de tenir compte de l’augmentation substantielle de la demande, le volume global des quotas progressera de 1 % par an durant les cinq dernières années d’application du système. » (…)

Oser l’innovation

Selon André-Yves Portnoff, « L’heure est grave, affirme-t-il, diagnostiquant un cruel déficit d’innovation technique et organisationnelle. Les conséquences économiques et sociales pourraient se révéler de plus en plus lourdes, faute d’investissement suffisant des grands groupes et de vision de long terme en matière industrielle. » (…)

Faut-il moraliser le capitalisme ?

Selon Alain-Gérard Slama, « Plus la crise s’aggrave, plus se multiplient, à tous les niveaux, les appels à « moraliser le capitalisme ». l’expression est doublement dangereuse : parce qu’elle sert indirectement la propagande de l’ultra-gauche, selon laquelle le capitalisme est intrinsèquement pervers ; et plus gravement encore, parce que, prise à la lettre, elle aboutirait à le paralyser.(…) »

La grande métamorphose de l’économie mondiale

Il n’est presque aucune profession, il n’est aucune catégorie sociale qui n’ait, depuis vingt-cinq ans, réclamé ou exigé de l’Etat protection, subventions, détaxation ou réglementation. … L’ouverture toujours plus large des frontières, la compétition plus vive qui en découle nous commandent des changements profonds d’objectifs, de structures, de moyens et même, et peut-être surtout, de mentalité. » C’était il y a quarante ans – le 16 septembre 1969, pour être précis. Jacques Chaban-Delmas présentait son projet de nouvelle société au Parlement au lendemain de mai 68 et de la démission du général de Gaulle.

Zone euro : la crise amplifie les divergences

Deux modèles s’affrontent en effet. Dans le premier – Espagne, Irlande, Finlande, Portugal, Grèce et dans une moindre mesure, Italie et France – la croissance a été tirée par l’endettement des ménages, l’immobilier, la consommation et les services. Avec pour corollaire la création de nombreux emplois mais souvent peu sophistiqués et générateurs de faibles gains de productivité (excepté la France), de médiocres performances à l’export et une hausse des salaires plus rapide qu’ailleurs. Mais compte tenu du niveau de l’endettement des ménages (140.3 % du revenu disponible en Espagne à fin 2007, 165.9 % en Irlande mais seulement 73.3 % en France), du resserrement du crédit, des prix immobiliers élevés et de la baisse du pouvoir d’achat, ce modèle est au bord de la rupture.

Le partage des talents : la flexicurité par les groupements d’employeurs, par Hervé Sérieyx

Allier flexibilité de l’emploi et sécurité pour les salariés constitue un des défis majeurs pour la France, comme pour l’Europe, dans le contexte actuel de mondialisation économique. Mais à côté de la voie danoise consistant à faciliter le licenciement tout en renforçant la performance des agences pour l’emploi, le recours aux groupements d’employeurs peut se révéler très intéressant, pour les salariés comme pour les entreprises. Celles-ci, en se fédérant pour mutualiser l’emploi de salariés intervenant dans diverses entreprises du groupement (selon la saison, les ours de semaine, etc.), permettent à des employés d’occuper un emploi stable, à durée indéterminée, tout en profitant des acquis de l’expérience de ces salariés « multi-entreprises » et en renforçant leurs synergies et leurs réseaux.

France, ton budget fout le camp!

Les Sages de la Cour des comptes ont révélé que, l’an passé, les Français ont payé 50 milliards d’euros dans le seul but d’acquitter les intérêts de cet énorme fardeau. Ce qui représente une charge de 2 000 euros par Français actif. Quoi qu’en disent certains économistes, cela constitue un prélèvement supplémentaire sur ceux qui créent de la richesse et pénalise la croissance.