Le dossier de l’immigration pose la question de l’avenir de la culture nationale. S’agissant d’une immigration provenant en majorité de pays extracommunautaires, le sujet demeurera explosif tant qu’il ne sera pas l’objet d’une délibération publique sans tabous et que les choix n’auront pas été posés à plat et arrêtés clairement.
Trois points d’action pour retrouver le débat préalable à toute action en matière de politique d’immigration : 1. Limiter l’immigration clandestine 2. Mesurer la stabilité des immigrés en situation irrégulière : il semble en effet qu’une proportion croissante de clandestins ne veuille pas s’installer durablement sur notre sol : la France est un pays de « rebond ». 3. Savoir s’il est possible de maintenir le modèle français de l’assimilation par l’école et par l’égalité devant le droit. Il n’apparaît possible de lutter contre la ghettoïsation des écoles, des cultes et des mœurs après 20 d’idéologie multiculturelle qu’avec une volonté nationale forte. Sommes-nous prêts à revendiquer cette volonté nationale si suspecte à l’heure actuelle ?