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Lutte contre le réchauffement climatique : certain préconise de réguler les naissances !

« Le rapport annuel du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) fait pour la première fois le lien entre la croissance démographique et changement climatique. La régulation des naissances et l’accès universel à la planification familiale permettraient de limiter la population mondiale à 8 milliards d’individus en 2050 et donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Trois scénarios « Les liens entre population et changements climatiques sont complexes et indirects dans la plupart des cas, indique l’agence onusienne. Mais la nature de ces liens devient aujourd’hui suffisamment claire pour obtenir de tous les gouvernements un engagement plus ferme dans les domaines de la population et du développement, assurer l’accès à la santé reproductive et soutenir activement l’égalité des sexes. » Selon les évaluations, la contribution de la croissance démographique à l’augmentation du volume des émissions serait comprise entre 40 et 60%. Le département des affaires économiques et sociales de l’ONU a envisagé différents scénarios quand à l’évolution de la population. Le premier, à faible croissance, qui suppose un taux de remplacement (2,1) et au taux mondial actuel (2,56), aboutit à un chiffre de 8 milliards d’individus d’ici à 2050. Il en résulterait 1 à 2 milliards de tonnes d’émission de carbone de moins que dans le deuxième scénario, à croissance moyenne (taux de fécondité de 2.02) et selon lequel la Terre compterait 9 milliards d’habitants en 2050. Un taux de fécondité maintenu à 2.51, évaluation haute, aboutirait à plus de 10 milliards d’individus à l’horizon 2050. La réduction du taux de fécondité envisagée dans le scénario à variation moyenne serait déjà, de l’avis des experts, « considérable ». Ni coercition ni contrôle Accès universel à la santé reproductive, meilleure éducation des filles et égalité des sexes mais aussi accès universel à la planification familiale volontaire permettraient d’attendre les objectifs de santé et de développement tout en contribuant au recul de la fécondité, ce qui aiderait du même coup à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le rapport souligne que les taux de grossesses non désirées sont actuellement plus élevés dans les pays industrialisés que dans les pays en développement. En Europe, en Australie, au Canada, au Japon, en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis, 41% en moyenne de toutes les grosses ne sont pas désirées, alors que ce taux est de 35% dans les pays en développement. »

by Dr Lydia Archimède, in Le Quotidien du Médecin, le 20 novembre 2009

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