Médecine préventive, ou évolutive ? Réflexion sur la réalité des symptômes

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« Le concept intéressant suit son chemin. C’est le professeur Randolph Nesse, de l’université du Michigan, auteur de l’ouvrage « pourquoi nous tombons malades : la nouvelle science de la médecine darwinienne », paru en anglais en 1995, qui introduit le concept. Cette discipline étudie comment le corps humain s’est construit au cours de son évolution, comment il s’est adapté à son environnement… Ce qui nous donne des clés pour comprendre les imperfections de l’organisme et les traite plus efficacement disent certains. Ainsi, la fièvre est une réponse naturelle à l’infection. Le corps réagit pour se défendre contre un agent pathogène. De même, lors d’un rhume, les éternuements, le nez qui coule sont des moyens d’expulser les microbes. La nausée de la femme enceinte un syndrome probablement mis en place pour éviter les intoxications alimentaires. La douleur, l’anxiété, la dépression font aussi parti des systèmes qui régulent les défenses de l’organisme, d’où l’inutilité pour certains de recourir systématiquement aux thérapies cognitives comportementales pour toutes les victimes d’une catastrophe…. À l’appui de ce constat la prolifération des cas d’asthme et d’allergies seraient la conséquence de l’élimination des verts parasites de l’homme et d’une trop grande à cette utilisation de la vie moderne. Trop de prévention nuit à la Mithridatisation et pourrait devenir notre talon d’Achille… Remarque : l’évolution de la médecine, de la santé, de leur compréhension se trouve dans ses orientations là. »