« Nicolas Sarkozy était entendu par les classes populaires et élu président de la république lorsqu’il parle la sécurité, lorsque le ministre de l’intérieur et n’a pas hésité à briser les tabous du politiquement correct. Face aux menaces que faisait peser l’activisme policier sur la tranquillité de leur trafics, les bandes mafieuses ont augmenté leur niveau de violence. Pour défendre leur territoire. Avec succès. Les juges n’ont jamais voulu ni réussi à se mettre au diapason policier. « La culture de l’excuse n’a pas disparu… ». En France, on continue de penser que c’est le chômage qui provoque la délinquance. Pourtant la réduction du chômage entre 1997 et 2002 n’avait pas empêché une explosion de la délinquance pendant la même période… Sarkozy n’y a rien changé radicalement, et la crise économique a réveillé une nouvelle violence que l’on croyait oublier depuis les années 70 : la violence de classe. Patrons molestés menacés, casseurs encagoulés dans la rue, l’ordre sarkozyste actuel est peut-être en état de siège. » Printemps, été, automne 2009