Prévention et plaisir, vin, alcool, risques sanitaires…et précaution exagérée

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« Nous sommes passés en matière de risque sanitaire d’une insouciance délétère, dans les années 1960, 1970, 1980, à une obsession sécuritaire qui a atteint son apogée avec le principe de précaution appliquée sans mesure. Libres à ceux qui, bien informés choisissent de continuer à boire un ou deux verres par jour. Parce que c’est un plaisir. Parce qu’il y a une dose de magie, dans un verre de vin. Aucune activité humaine ou presque n’est exempte de risque. C’est de l’ordre du politique de mettre en place des politiques de prévention de l’addiction à l’alcool. Et de l’ordre de la liberté individuelle de boire ou non un verre de bordeaux ou de bourgogne le soir. Même s’il y a un risque. »