« En 2008, la population résidant en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer augmente de 366 500 personnes (+ 0,6 %). Au cours de cette année, 834 000 enfants sont nés et 543 500 personnes sont décédées. Le solde migratoire est estimé à 76 000 personnes. Au 1er janvier 2009, 64,3 millions de personnes résident en France : 62,5 % en métropole et 1085 million dans les D.O.M. Il faut également ajouter les 770 000 habitants des collectivités d’outre-mer, pour arriver à un total de 65,1 millions de personnes qui résident sur le territoire français. La France se situe au deuxième rang de l’UE, derrière l’Allemagne (82,1 millions). Ainsi, 13 % des habitants de l’Union européenne résident en France. La part des personnes de moins de vingt ans décroît dans la population, alors que celle des 65 ans progresse. C’est pour les plus âgés que la progression est la plus rapide. En dix ans, le nombre de personnes de p lus de 75 ans a augmenté d’un tiers, presque cinq fois plus vite que la population totale (+ 7%). Dans le même temps, le nombre des moins de 20 ans restait quasiment stable, ne progressant que de 2 % en dix ans. Cette année, 8,7 % de la population a plus de 75 ans ! Avec 801 000 naissances en métropole et 33 000 en outre-mer, il faut remonter à 1981 pour retrouver un tel niveau de fécondité. L’indice conjoncturel dépasse désormais le seuil de deux enfants par femme. Le nombre de naissances progresse parce que les taux de fécondité par âge augmentent, alors que le nombre de femmes d’âge fécond diminue régulièrement depuis 25 ans. C’est surtout aux âges relativement élevés, entre 30 et 40 ans, que la fécondité progresse. Les enfants nés en 2008 sont 21,5 % à avoir une mère de plus de 35 ans, ils étaient 20 % trois ans plus tôt, et 16,5 % il y a dix ans. L’âge moyen de la maternité continue d’augmenter, il atteint trente ans, soit près de deux années de p lus qu’il y a vingt ans. Cette tendance se retrouve dans toute l’Europe, à l’exception des pays de l’Est récemment entrés dans l’Union. La progression du nombre de naissances hors mariage se poursuit. Devenue majoritaires en 2006, ces naissances représentent plus de 52 % des naissances, soit 10 % de plus qu’il y a dix ans. »