Avec l’Armée rouge et General Motors, l’Education nationale française a longtemps été dans le trio de tête des premiers employeurs de la planète. La disparition de l’Union soviétique a eu raison de la première ; l’évolution d u marché automobile a beaucoup affaibli le constructeur américain. Preuve que le monde change. Pourtant, l’Education nationale, elle, demeure. Hors du temps. Ses effectifs ont continué d’enfler comme si de rien n’était.
Or, la démographie scolaire dans notre pays est en baisse et nos comptes publics sont à sec. Pour 1.3 million de personnes, dont 800 000 enseignants, le budget du ministère a augmenté de dix milliards d’euros depuis 1997.
Il est juste et nécessaire que l’Education nationale soit la priorité des priorités. L’avenir de la France en dépend. Mais la fin ne justifie pas les moyens. Prisonnière d’une doctrine entretenue par des syndicats majoritairement de gauche, elle privilégie depuis trop longtemps le quantitatif sur le qualitatif, la démagogie sur le service au public. Au final, un lycéen coûte cher – 50% de plus qu’il y a quinze ans -, travaille beaucoup, pour une formation médiocre, si l’on en croit les classements internationaux. Il est urgent de revoir la copie.
Comment comprendre, par exemple, l’entretien de bataillons de professeurs qui voient rarement un élève ou qui sont soumis, pour une raison ou une autre, à un régime particulier ? Ils représentent près de 10% du corps enseignant. Un professeur sur quatre bénéficie d’une décharge totale ou partielle, pour des raisons statuaires (mandat syndical) ou de service (rangement d’un laboratoire de biologie). Douze mille, quant à eux, sont remplaçants : ils attendent qu’on les appelle. La continuité du service public à ses exigences, mais elle a aussi ses limites quand le gaspillage tient lieu de mode de gouvernance. L’argent mal dépensé serait mieux dans la poche d’enseignants à la condition salariale reconsidérée et aux ambitions précisées. Objectif qui ne peut être atteint sans une vaste réorganisation.
In Le Figaro, le 15 mai 2008, par Yves Thréard.
Cher docteur, surprenant d’impliquer l’armée rouge pour notre situation 2008, aussi est-il (intéressant) de signaler que les hommes politiques élus par une minorité de citoyens en tout pays dit démocratique(France) oublient par an les victimes par maladies nosocomiales, erreurs médicales aux diverses causes, accidents du travail, trop d’accidents domestiques, causant un nombre (respectable? de dizaines de milliers de morts) s’ajoutant aux 150,000 jour de faim et séquelles en monde libéral oubliés des journalistes et par la quasi totalité des services de santé et du paramédical.SVP Dr Chabal il faut remettre les pendules à l’heure sur les causes de la situation mondiale 2008 où l’ex armée rouge n’est pas concernée, et qui en outre fut créée pour répondre aux 14 armées étrangères (dont la française) qui venaient aider le tsarisme luttant contre les bolcheviks de Lenin. pensez-vous Dr Chabal que le Tsarisme vivant les soubresauts de la féodalité était en toute moralité digne d’être secouru? Claudine de Michel atypiques de Harvard