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Traité de Lisbonne (octobre 2007)

L’Europe introuvable…éloignée des peuples ?

Le Traité de Lisbonne du 18 octobre 2007, dit « traité modificatif », devait « simplifier » le projet de traité constitutionnel ; En fait de simplification, il a repris les principales dispositions du projet fédéralistes autoritaire de la Convention Giscard. Si les Etats européens ont renoncé au coup d’accélérateur politique, ils n’ont pas davantage infléchi la trajectoire dans l’autre sens : Lisbonne prolonge Amsterdam et Nice. Surtout, le système de valeurs sur lequel les autorités politiques communes veulent construire le futur de la société européenne maintient l’autorité d’une Charte des droits fondamentaux qui repose sur une vision de l’homme fondée sur un individualisme extrême.

Et le refus de concevoir l’Europe comme une identité commune condamne l’adhésion des peuples à un projet dans lequel ils ne peuvent se reconnaître. D’autant plus qu’à nouveau, on les écarte de sa définition et de ratification. Ce qui en découle : l’Europe se cherche toujours, et s’expose à un nouvel échec.
Source Liberté politique,
Décembre 2007, n°39

Une réponse de “Traité de Lisbonne (octobre 2007)

  1. jeremy Bizet

    A un an des élections européennes, je vous soumet ce texte. Cordialement Jérémy Bizet

    Les élections européennes de 2009 approchent. Dans un an, nous élirons nos députés européens, seul lien direct entre les citoyens que nous sommes et un édifice institutionnel encore plus intéressé par l’économique que par l’humain, l’Union Européenne.

    Pourtant, il y a quelques jours, l’Union européenne fêtait le cinquantenaire de sa politique linguistique. Le règlement n°1 du 15 avril 1958 de la CEE garantissait aux citoyens la possibilité de s’adresser aux institutions et d’en recevoir des informations dans n’importe quelle langue officielle d’un état membre.

    Belles paroles ! Dans la pratique, la Commission européenne utilise presque exclusivement l’anglais. Et publie des sites institutionnels monolingues, qui privent les non-anglophones de toute information.
    Or cette situation empêche l’émergence d’une opinion publique européenne, et donc d’un espace politique européen : les citoyens ne peuvent accéder à la même information et -pire encore- ne peuvent communiquer entre eux. Aucun média européen n’existe, les partis politiques majeurs demeurent des amalgames de partis nationaux. Et l’Europe reste une affaire de commissaires et d’experts. Pas d’Europe sociale en vue ! Pas de démocratie à l’horizon…

    L’espéranto, une seconde langue commune,
    pour une Europe démocratique

    Pour construire une Europe citoyenne, démocratique, il est urgent que les Européens puissent se comprendre, s’organiser et faire entendre leur voix. Pour cela, nous pouvons utiliser une langue internationale, très facile à apprendre, l’espéranto. Utiliser l’espéranto dans nos échanges et nos débats à l’échelle européenne, et nos langues nationales ou régionales dans nos autres échanges, c’est rendre possible la démocratie européenne, tout en protégeant nos langues et nos cultures.
    C’est pourquoi le mouvement politique Europe Démocratie Espéranto propose le recours à l’espéranto dans les rapports entre citoyens européens et dans la communication des institutions. C’est avec ce projet, pour porter la démocratie en Europe, que nous nous présenterons aux prochaines élections européennes.

    L’espéranto est utilisé dans le monde entier dans tous les domaines (sciences, tourisme, littérature…). Sa facilité d’apprentissage,
    son caractère international et l’ouverture sur le monde qu’il permet, lui ont valu le soutien de l’UNESCO et de nombreuses personnalités.

    http://www.e-d-e.org

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