Mondialisation : Forum économique et forum social, les approches divergent mais le défi est commun. Les sommets parallèles de Davos et de Bamako et Caracas s’affrontent par médias interposés sur les conséquences de cette mondialisation, souvent violente. Avec la chute du communisme (ou sa transformation en Chine), le monde entier participe désormais aux échanges qui augmentent la richesse de tous (plus de 5% l’an dernier). En une quinzaine d’années, un milliard d’habitants de la planète sont sortis de la pauvreté.
Davos, Caracas, ces mimoirs inversés de la transformation du monde en dessinent les enjeux. Premier enjeu : les pays émergents ont…émergés. La croissance américaine a besoin de la Chine. Et à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), l’Inde, le Brésil, la Chine ont posé leurs conditions : « vous voulez nos marchés, prenez nos produits à un prix décent ». Deuxième enjeu : les mouvements de population accompagneront cette croissance tout au long du XXIème siècle en bousculant les identités. Troisième enjeu : La croissance mondiale accélère la prise de conscience qu’il va falloir revoir nos modèles de production et nos comportement face à la nature. Quatrième enjeu : les organisations non gouvernementales grâce au mouvement altermondialiste, deviennent partie prenante dans la recherche d’un nouvel ordre, d’une nouvelle « gouvernance » du monde, qui ne peut être gouverné par la loi du plus fort.
