Santé, éducation, retraite…les raisons d’épargner dominent les préoccupations des Français. Aisés ou plus modestes, les trois quarts d’entre eux pensent faire partie des classes moyennes.
Même s’ils sont les champions de l’épargne, les Français redoutent les fins de mois difficiles. Même si leur système médical est l’un des meilleurs, ils craignent qu’un problème de santé ne leur coûte cher. Même si l’Université est gratuite, ils pensent qu’ils devront faire des sacrifices pour financer les études de leurs enfants.
Tels sont les principaux enseignements qui ressortent d’un sondage TNS Sofres pour Le Figaro et la Banque Postale, dans lesquel 75% des personnes interrogées disent appartenir à la « classe moyenne ».
N’attendant pas d’amélioration de leur situation financière dans les cinq ans à venir, les Français font des arbitrages dans leurs dépenses. Ils n’hésitent pas à aller chez les distributeurs à petits prix pour l’alimentation et à attendre les soldes pour l’habillement. Ils s’estiment à l’aise financièrement quand ils ne sont pas à découvert. Avoir une belle voiture n’est plus un critère d’aisance. Pour améliorer leur pouvoir d’achat, ils croient plus aux augmentations de salaire qu’à la baisse des impôts.
