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La DEMOGRAPHIE au crible des QUESTIONS DE SOCIETE ACTUELLES

Il ya peu de temps la démographie était relativement simple : nuptialité, fécondité, mortalité, pouvaient varier dans le temps et l’espace, avec la culture, l’économie, la politique.

Ceci reposait sur des principes fondamentaux quasi immuables.

A) Evolution des mœurs

L’homme et la femme avaient des rôles distincts (notamment de reproduction pour la femme) et le mariage fondait la famille.

La vieillesse conduisait progressivement à la mort, sauf maladies ou accidents.

Rien de tout cela n’est plus actuellement tout à fait vrai.

Le sexe, jadis porteur de rôle sociaux bien déterminé, est de plus en plus réduit à sa fonction biologique. Et relié à la nouvelle revendication des femmes, l’égalité des droits, cela approfondit le facteur premier des bouleversements.

Le couple et la famille : Le mariage n’est plus le seul mode de mise en couple. Mariages civils, mariages religieux, cohabitations, couples non cohabitant, couples homosexuels… (avec le problème de la reconnaissance de toutes ses unions). Tout ceci influence la dynamique de la population et notamment la baisse de la fécondité.

Le divorce : De droit ou de fait, il a une incidence en pleine évolution.

Famille recomposée et revendication de l’homoparentalité.

B) Evolution des techniques, perturbe également la démographie

Premièrement pour le début de la vie : - Diagnostic prénatal (simple et peu couteux c’est l’écographie) - La grossesse est l’enjeu d’évolutions encore plus fondamentales : la procréation assistée, passer par l’éprouvette celle-ci remplace l’utérus maternel pour des durées de plus en plus longues, puis mise en couveuse. L’éprouvette devient donc une couveuse et remplace l’utérus.

Deuxièmement pour la fin de vie :

- La biologie et la médecine progresse - La fin de vie est lointaine : l’idée que la dégradation de l’organisme conduit à la mort est devenue intolérable, et le droit à mourir dans la dignité devient une aspiration majeure.

« Nous sommes en train d’attendre de nos médecins qu’ils nous permettent de vivre jusqu’à 120 ans en parfaite santé » et de nos députés « qu’ils nous autorisent à aller l’heure venue au devant de la mort ! ».

La société mondiale se trouve coincée entre le bébé éprouvette du meilleur des mondes d’ALDOUS HUXLEY et l’euthanasie sauvage du soleil vert de Richard FREICHA. Toutes ces notions nous permettent de nous retrouver aux frontières entre science et politique et entre médecine et santé.

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