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Le paradoxe de la créativité

« …Steve JOBS, PDG d’Apple, décédé en Octobre 2011 a suscité une émotion internationale inédite. Il a su très efficacement valoriser et diffuser la créativité et l’innovation au sein de son entreprise. Peu nombreux sont ceux qui y sont parvenus.
En théorie, la plupart des personnes jugent la créativité de manière positive, mais en pratique les choses sont beaucoup plus complexes.
Aussi, en milieu scolaire une étude montre que les élèves faisant preuve d’originalité dans leur raisonnement et dans leur comportement seraient jugés sévèrement par la plupart des enseignants, qui pourtant valorisent la créativité dans leurs discours…
Les individus auraient plutôt tendance à rejeter les idées créatives car elles sont jugées trop risquées. Ils auraient même du mal à reconnaitre les idées innovantes au potentiel important.
De la même manière, les organisations auraient tendance à choisir des leaders sérieux mais peu créatifs, deux qualités pourtant perçues incompatibles…
Le rejet de la créativité peut avoir des conséquences importantes à l’échelle globale et ainsi retarder certaines grandes avancées scientifiques et sociales…
L’idée originale doit d’abord passer par la recherche et développement (R&D), les tests des consommateurs avant de voir le jour. Le financement passe alors au second plan. L’enjeu pour les institutions ou les organisations consiste peut-être moins à susciter de la créativité qu’à apprendre à la reconnaitre et à l’accepter. »

By Cécile DESAUNAY in « PAROLES D’ACTEURS, FUTURIBLES » Janvier 2012

Le blog : La crainte de la créativité, c’est aussi la crainte de demain, de « choses nouvelles », l’aggravation possible des choses !!, le moindre espoir en la capacité de l’homme contemporain : dommage. Et ce fameux « principe de précaution … » mal compris peut-être mais qui, en France, paralyse tout…et les décideurs politiques en premier.

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