« […] On est dans un véritable tournant, un changement de société marqué par la fin de la modernité et le passage à une société postmoderne plus souple, plus ludique, plus créative, plus changeante, plus virevoltante aussi. Plus contradictoire. Nicolas Sarkozy a instinctivement capté ce changement de fond dans la société. Cela peut choquer le moralisme intellectuel, mais Nicolas Sarkozy est incontestablement en phase avec cette société hédoniste. »
In Le Dauphiné libéré, 2011, « Sarkologies, pourquoi tant de haine ? M. MAFFESOLI (Sociologue)
« […] Que ce soit sur l’immigration ou sur la sécurité, il a tenu des propos en phase avec l’opinion populaire, contre ce que Maffesoli appelle « l’opinion publiée ». D’où l’accusation de « populisme » lancée par une « intelligentsia française et pâle de dépit et panurgique par nécessité qui, telle une horde, car elle chasse toujours en meute, va s’acharner sur un homme qui, de fait, a décidé de ne pas respecter les codes du milieu » […]. »
In Le Figaro, 28 avril 2011, by Paul-François Paoli
« […] Nous voilà face à un surdoué maladroit, un actif paralysé […]. L’homme qui apparaît à lecture du livre de Franz-Olivier Giesbert semble en proie à un supplice dont il ignore lui-même la matrice, et pour cause : parler, parler sans cesse, s’agiter sans arrêt dans l’espoir d’un fond qui ne vient pas. De là, sans doute, une sorte de compassion nous prend au spectacle de cet homme que FOG situe dans la tranche des 16-19 ans. […] Son absence de profondeur tient aussi bien à cette absence d’analogie possible : Nicolas Sarkozy est une pulsion vouée à se dégotter coûte que coûte des substituts de stabilité – sinon les femmes. […] Pas de vocation ici. Plutôt la poursuite folle d’une vengeance à mille têtes […]. Sarko n’est pas un nul mais un allumé. […] On ne s’ennuie pas avec ce président cocaïnomane de lui-même […]
In l’Edito mobile, 18 avril 2011
« […] les Français ont compris que « la droite et la gauche sont deux détaillants qui se servent chez le même grossiste, l’Europe » selon la formule éclairante de Philippe Séguin. Restent les valeurs. Le régalien. L’immigration, la sécurité. L’électorat populaire n’a jamais reproché à Sarkozy d’en dire trop, mais de ne pas en avoir fait assez. Ses électeurs de 2007 lui font le procès inverse de celui des élites politiques et médiatiques. Sa promesse avait été de donner une issue gouvernementale à un lepénisme assumé mais rationalisé et digéré. C’est parce qu’il n’a pas voulu – ou pas pu – tenir cette promesse que l’électorat populaire, pris entre envie d’être à nouveau séduit et crainte d’être à nouveau trompé, menace de se détourner de lui. Et de le faire perdre. »
In Le Figaro Magazine, 10 mars 2012, by Eric Zemmour
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