« L’éclatement des structures familiales traditionnelles se confirme en France c’est ce que démontre une enquête INSEE de mars 2011.
Malgré l’évolution des comportements la famille traditionnelle reste le modèle de la famille idéale. Mais rendre des opinions collectées du mariage, de la parentalité mettent en évidence ce décalage.
Les divorces se multiplient, tout comme le nombre d’unions libres et de PACS. Le nombre de divorces a doublé en 30 ans, le nombre de pages augmenté de 20 % entre 2008 et 2009, année à laquelle on compte deux PACS pour trois mariages. Ainsi dans les faits le mariage est moins courant , mais il continue d’être perçu comme une institution sociale important.
81 % des personnes considèrent la fidélité comme indispensable (contre 72 % en 1981), la discussion des problèmes du couple et la bonne entente sexuelle arrivent, respectivement, en deuxième et troisième position.
Ces experts expliquent que ces réponses mettent en évidence un idéal du couple reposant sur le bien-être et les sentiments, alors que dans la réalité, les couples sont également structurés par des facteurs moins romantiques.
90 % des enquêtés pensent que « pour grandir en étant heureux, un enfant a besoin d’un foyer avec un père et une mère »… C’est encore une contradiction.
Le vécu personnel influence également les réponses concernant les enfants de divorce : 42 % des Français pensent que ce n’est ni mieux ni pire si l’enfant reste avec sa mère, 30 % pense qu’il est préférable que l’enfant sur son via la mère et 22 % pensent le contraire. Lorsque l’on interroge les parents divorcés, 90 % privilégient la mère.
Tout ceci montre les contradictions entre la réalité, l’idéal, les modifications comportementaux de notre société, qui se cherche, mais qui reste malgré tout encore près des réalités de la vie, malgré les aléas des couples et de la vie. »
