« […] Des changements considérables ont été engagés en quatre ans. Engagés, pas achevés. Là réside la première raison du chagrin populaire. La France de 2012 sera déjà très différente, mais encore trop ressemblante, de la France de 2007. Longtemps immobiles, les universités autonomes conquièrent seulement leur nouveau rang. Avec la reprise, l’allègement des impôts des entreprises et des ménages commence à produire ses effets sur l’économie. Hier désespéré, le monde agricole regagne une compétitivité perdue. […]
Le deuxième motif de frustration est dans le décalage entre l’attente suscitée par le président à chacune de ses initiatives et la réalité de ses réformes. Celles-ci sont moins considérables qu’il ne l’a dit, mais bien plus qu’on ne le pense. […]
Il n’en reste pas moins que, dans une Europe très atteinte, la France est aujourd’hui, avec l’Allemagne, dans une situation enviable. »
Le Blog : Qui se soucis de cette réalité ? Qui se soucie d’avoir expliqué ?
