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Démographie médicale : une politique aux effets limités

L’arsenal d’aides financières, d’adaptation de la formation et de mesures incitatives sur les conditions d’exercice (médecine de groupe) n’a qu’une « influence modérée sur la réduction des inégalités territoriales » en matière de démographie médicale. A long terme, l’impact est même « très faible », affirme l’Irdes (Institut de recherche et de documentation en économie de la santé. Etude disponible sur le site www.irdes.fr), étude sur les mesures à améliorer la répartition démographique. Et pourtant, la densité médicale est à son « plus haut niveau historique ». C’est sans doute parce que la modulation régionale du numerus clausus et l’augmentation continue du nombre de médecins formés n’ont pas eu l’effet escompté, que l’Etat, les régions et l’assurance maladie ont considérablement élargi leur panel de mesures de régulation.

Les praticiens libéraux exerçant dans des communes de moins de 10 000 habitants bénéficient d’exonérations fiscales partielles pendant deux ans. Ceux qui optent pour des communes de moins de 2 000 habitants sont exonérés de la taxe professionnelle.
La loi relative au développement des territoires ruraux (23 février 2005) prévoit même une exonération totale de l’impôt sur le revenu pendant cinq ans dans les « zones de dévitalisation rurale.

Si ces politiques manquent encore d’une évaluation précise, les chercheurs de l’Irdes soulignent néanmoins l’importance du rôle des facultés de médecine et la « nécessité de coordination des mesures, des acteurs et des institutions ».

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