Un homme libre nommé BERNANOS 1ère partie
Retour sur une vie d’écrivain chaotique, marquée par la quête de Dieu et le combat spirituel (1/2)
Du jeune nationaliste exalté à l’homme exténué qui meurt à l’hôpital américain de Neuilly en murmurant le prénom de sa femme Jeanne (5 juillet 1948), du nomade au combattant de la nuit, de « Monsieur Ouine » aux « Enfants humiliés », celui qu’on compara souvent à Dostoïevski, ne fut animé que par la quête de Dieu. Et par la conviction intime que le monde se perd à vouloir renier son origine divine. Mais qui sème dans les larmes, récolte dans la Joie. Tel est sans doute le secret de Bernanos.
Par Diane Gautret, avec la collaboration de Marie-Catherine d’Hausen