Sarkozy, Socrate, l’euro et nous… la Grèce et ses étudiants
« Depuis que la Grèce a lâché le drachme pour l’euro, elle ne connaît non pas l’austérité, mais, comme seule ambition politique, la volonté de répondre à des critères fixés à Maastricht par quelques technocrates aujourd’hui retraités. Avec la clé un système éducatif en désarroi, une vie politique sans grand intérêt et des salaires de 600 euros à la sortie de l’université.(…) »
GRECE ET UNION EUROPEENNE
(…) « Depuis que la Grèce a lâché le drachme pour l’euro, elle ne connaît non pas l’austérité, mais, comme seule ambition politique, la volonté de répondre à des critères fixés par Maastricht par quelques technocrates aujourd’hui retraités. Avec à la clef un système éducatif en désarroi, une vie politique sans grand intérêt et des salaires de 600 euros à la sortie de l’université.(…) »
L’internaute prend le pouvoir ! par Didier Lombard
Didier Lombard, PDG de France-Télécom-Orange
« Didier Lombard est un homme surprenant, une sorte de Janus : en matière de télécommunications, il est capable de tourner son visage vers le passé, mais aussi vers l’avenir. Il est l’un des rares à avoir participé à toutes les étapes techniques de l’entrée de notre pays dans le numérique, de l’Internet au téléphone mobile. Il juge si importante la nécessité d’une réflexion au sujet de l’avenir dessiné par les nouvelles technologies qu’il en a fait le sujet de son livre : Le village numérique, la deuxième vie des réseaux, publié aux éditions Odile Jacob en avril 2008. Car, à n’en point douter, ces technologies ont commencé à modifier le mode de vie et l’avenir, celui de l’homme et de la société. C’est pourquoi il propose dans son livre une histoire et une réflexion sur le développement des réseaux et d’Internet.
Puisque Didier Lombard prévoit pour l’immédiat un immense développement des jeux en ligne, puisque le jeu va désormais faire partie de la vie de millions d’internautes sur la planète, il est lui proposé, dans cet entretien de « rebondir » sur plusieurs mots pour envoyer ses réponses ! C’est ainsi qu’il s’explique sur les termes(…) »
Les techniques de guerres et guérillas
Gaza, Lénine, Mao, Clausewitz et compagnie…
« (…) Les fanatiques du Hamas ne sont malheureusement par irrationnels. Leur action s’inspire d’une stratégie d’une efficacité redoutable, et puise autant ses sources dans Clausewitz et Lénine, voire Mao, que dans Mahomet. C’est une stratégie du faible au fort, qui tend à légitimer l’emploi de la violence contre le droit. On sait l’usage qu’a fait Lénine de la théorie marxiste du droit. Dès lors que le droit est considéré comme un instrument de domination au service de la classe la plus forte, l’usage de la violence par l’opprimé trouve sa justification. Ainsi Lénine a-t-il développé une théorie symétrique de la pensée classique de Clausewitz. Ce dernier considérait que la guerre devait être maîtrisée dans ses moyens et dans ses fins par les mêmes calculs rationnels que ceux qui inspirent la politique d’Etat. Lénine estimait, lui, que, la politique n’étant qu’un instrument de la violence d’Etat, la guerre n’était pas autre chose que la politique poursuivie par d’autres moyens. La conception léniniste du terrorisme a inspiré tous les fronts de libération nationale, à l’exception, en Inde du parti non-violent de Gandhi. Il ne saurait donc être question pour le Hamas de trêve civile, sinon pour reconstituer ses forces et choisir le moment le plus propice à la reprise de la lutte armée.(…) »
Vers une désagrégation possible des sociétés humaines
« UNE EVOLUTION POSSIBLE ? « Façonnée dans un espace illimité, l’espèce humaine n’est nullement adaptée au caractère fini de la Terre. » (André LEBEAU)
Enfermée dans un monde devenu trop petit, l’humanité est menacée d’implosion écologique, économique et sociale. André Lebeau, ancien président du CNES, lance un cri d’alarme. Son dernier ouvrage, « L’enfermement planétaire » (Gallimard), est d’une brutalité inouïe ; trop nombreuse, gaspillant les ressources terrestres et polluant tous azimuts, l’humanité fonce irrémédiablement vers la catastrophe finale. Quand ? Dans un siècle ou deux, c’est-à-dire demain ! André Lebeau n’espère rien de la technologie, il fustige le néolibéralisme fondé sur la croissance, il dénonce la mondialisation. Il accuse le développement durable d’hypocrisie, car il ne sert qu’à amplifier les inégalités planétaires. Décidément, l’homme tape fort et souvent juste.(…) »
Sécurité sociale : historique déficit
Le déficit de la Sécurité sociale pourrait atteindre 20 milliards d’euros à la fin de l’année. Comment financer cette dette abyssale, dont le quotidien Les Echos a récemment révélé l’ampleur ? La Cades (Caisse d’amortissement de la dette sociale) est vouée à disparaître en 2020 : impossible de lui transférer des déficits supplémentaires. Pas question non plus [...]