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Pourquoi tant de haine pour la famille ?

modèle de base de la société : pour exemple l’éditorial du Monde du 6 octobre 2007…sans commentaire

« Haine des autres, haine de soi En adoptant aux petites heures de vendredi le projet de loi Hortefeux sur la maîtrise de l’immigration, et en particulier l’amendement revu et corrigé, mais finalement maintenu dans son principe, du recours aux tests ADN pour les candidats au regroupement familial, les sénateurs, après les députés, ont fini d’esquisser le visage le plus inquiétant de la France. S’il advenait que le texte soit maintenu au sortir de la commission mixte paritaire prévue le 16 octobre, alors il faudra acter que notre pays a fait litière de son histoire et de sa géographie au détriment des étrangers.

Les Français : trop pessimistes ?

Après la fracture sociale, la fracture générationnelle ? Le Centre d’analyse stratégique (CAS) a livré « le portrait-robot du Français en Europe ». Qu’en ressort-il ? Que le Français, moins pauvre, plus protégé, plus fécond et d’une façon générale mieux loti que la moyenne de ses voisins, se montre en revanche nettement plus anxieux face à l’avenir, craignant de perdre son travail, de se retrouver à la rue ou de voir ses enfants vivre une vie beaucoup plus difficile. Les sentiments des Français à l’égard de la mondialisation, des mécanismes de l’économie moderne et de l’avenir de leur modèle social sont éloquents. Ils sont tout d’abord 72% à estimer que la première est une menace pour l’emploi et les entreprises, ce qui les place en dernière position à l’échelle européenne. Ils se montrent enfin extrêmement inquiets sur l’avenir de leurs retraites, 64% d’entre eux déclarant ne pas avoir confiance. C’est l’un des pays les plus inquiets pour les générations futures. La défiance des Français est forte, également, à l’égard des institutions.

Le président Sarkozy aux prises avec ses ambiguïtés

Les Français ont élu Nicolas Sarkozy sur une orientation politique plus que sur son programme. Le décalage risque de faire mal. Le «tout dire avant pour tout faire après » suppose que son action à la tête de l’Etat découlera mécaniquement de ses discours de campagne. Le mandant confié par les électeurs à Sarkozy n’est pas dénué d’ambiguïtés.

La réalité du déficit du régime de la Sécurité sociale, pourquoi ? comment ? quelles solutions ?

Les chiffres sont d’autant plus terrifiants qu’ils font suite à une série de plan de redressement dont le dernier en date, en ce qui concerne l’assurance maladie, fut présenté il y a peu par Philippe Douste-Blazy comme permettant le retour définitif aux équilibres. En fait, ce plan mirobolant reprenait les vieilles recettes : un coup on réduit le remboursement, un coup on augmente les cotisations et depuis quelques années on fait même les deux en même temps. Ce plan était condamné à l’échec comme le furent ses prédécesseurs et comme le seront ses successeurs si l’on continue à préférer les fantasmes au principe de la réalité.

Le monde bouge, en mer aussi : une petite révolution vient de se produire !

Les bateaux (voiliers) vont maintenant aussi vite que le vent…

Il y a huit ans, il fallait 30 nœuds de vent pour arriver à 20 nœuds. Aujourd’hui, ces vitesses sont atteintes dès 20 nœuds de brise ! Cet engouement sans précédent a engendré des fusées aux performances ahurissantes. Coureurs et architectes n’iraient-ils pourtant pas un peu trop loin ?

Quand l’Asie exporte ses imaginaires (2/2)

Etrangère aux idéologies, la néoculture populaire asiatique s’élabore à base de produits industriels, dont la finalité est purement mercantile et qui sont ‘’mis à toutes les sauces’’ par ceux qui les consomment. Elle se crée par en bas autant que par en haut, se diffusant au gré de la demande, parfois à la surprise des producteurs, voire malgré eux, par les canaux du piratage, du plagiat et des échanges de fichiers. Loin de générer un ‘’choc des civilisations’’, elle se diffuse avec succès à travers le monde, Occident compris. Sortis dans leur première version en 1996, les jeux Pokémon avaient été vendus fin 2005 à quelques 143 millions d’exemplaires dans le monde, pour plus de 8 milliards de dollars. Partant de rien en 1990, le manga a conquis près de 40% du marché français de la bande dessinée, et il a désormais les honneurs de Télérama, de Madame Figaro, des Echos, et même du Monde de l’éducation. A quoi la néoculture populaire asiatique doit-elle ce succès ?

Les surprises du PACS

Il avait été conçu au départ pour les ‘’couples’’ homosexuels…Depuis, le pacs a nettement évolué et séduit massivement les couples véritables. Au point de remplacer le mariage ? La question est posée au vu des statistiques publiées pour la première fois par le ministre de la Justice. ‘’Cette rétrospective permet de montrer que les unions homosexuelles ont toujours été minoritaires et que leur part dans le total des pacs conclus n’a cessé de se réduire, pour tomber sous la barre des 10% en 2005, analyse LA CROIX ( le 11 octobre). Dans un premier temps, la création du pacs semble à l’évidence ‘’avoir répondu à une attente des homosexuels essentiellement masculins’’, qui sont à l’origine du tiers des pacs conclus en décembre 1999, premier mois d’application de la mesure. Mais, à ce même stade, les unions hétérosexuelles représentent 58% des pacs.

L’obscénité démocratique

de Régis Debray

Difficile et dense, il tire à boulet rouge sur le sommet de notre pensée unique. Pour lui la République est nue. Avec Nicolas Sarkozy, l’Etat finit de tomber de son piédestal -ce qui n’est ni complètement bon ni vraiment mauvais- mais souligne avec brio comment la République, si bien libérée de toute mise en scène, finit par sortir de scène tout court et par devenir ob-scène,selon le premier sens du mot. En effet il ne peut y avoir de pouvoir d’Etat sans théâtre, ors et ornements, justement sans piédestal rappelle Régis Debray -si si- ce que De Gaulle, traçant dans le « Fil de l’épée » le portrait d’un chef, nommait « prestige ».

Quand l’Asie exporte ses imaginaires (1/2)

Au tournant du XXIe siècle, le Japon est devenu le deuxième exportateur mondial de biens culturels, après les Etats-Unis. Performance inattendue pour un pays introverti, souvent considéré comme un imitateur plutôt qu’un créateur, et qui, à l’inverse de l’Occident, ne considère pas sa culture comme universelle, et n’a donc jamais songé à l’exporter à travers un réseau analogue à celui des Alliances françaises, des Goethe Instituts ou des British Councils. Mais aujourd’hui, les pouvoirs publics nippons voient dans les ‘’industries de contenu’’ un pilier essentiel de la nouvelle économie qui émerge au Japon après quinze années de crise, et un vecteur d’influence internationale qui l’aidera à sortir du statut de ‘’nain politique’’ où l’a relégué sa défaite de 1945. Le Japon n’est pas le seul pays asiatique à s’affirmer ainsi sur la scène internationale. La production cinématographique indienne est la première du monde en volume.

La langue, au cœur de la réforme scolaire :

Situation des maternelles et de l’école primaire Le Haut Conseil de l’éducation a remis fin août au président de la République un rapport particulièrement pessimiste sur la situation des maternelles et de l’école primaire. Quatre écoliers sur dix, soit largement plus du tiers, sortent actuellement chaque année du CM2 avec des difficultés de lecture, d’écriture et de calcul. Sur les 300 000 élèves ainsi abandonnés sans défense, 100 000 ne possèdent pas les moindres rudiments. Ce constat n’est pas nouveau : les premiers cris d’alarme ont près de dix ans. Il n’en reste pas moins que ce bilan d’échec honnête et courageux met en évidence une défaillance qui, quelles que soient les qualités des maîtres, est d’abord d’ordre pédagogique : la défaillance de l’enseignement de la langue, à une époque où la capacité à communiquer est devenues, plus que jamais, la condition du lien social. A qui la faute ?