L’Etat garant, mais jusqu’où ?
Le refus du Parti socialiste français de voter le plan d’urgence européen, élaboré lors du sommet de Paris du 12 octobre, vient de projeter une lueur assez sinistre sur la faiblesse de la culture libérale dans notre pays. On aurait pu imaginer que ce plan, élaboré sans joie pour corriger de lourds dysfonctionnements en offrant la garantie de l’Etat au crédit interbancaire, fût voté par un PS trop heureux de saisir ainsi l’occasion de démontrer les défaillances du marché. C’est ce qu’ont fait ses homologues européens. Mais non, c’était encore trop.